1ère
partie
Un
sacrifice, rappelons-le, nécessite deux pôles, d’un côté le Donneur et l’objet
à sacrifier. Et, de l’autre, le Receveur détenteur du bénéfice à accorder au
Donneur du sacrifice. Le Receveur du sacrifice est celui qui spécifie l’objet à
sacrifier.
Ainsi, le
Donneur du sacrifice ne peut d’une part, sacrifier quoi que ce soit qui ne soit
agréé par le Receveur. Et, d’autre part, il ne peut le faire en en ignorant le
bénéfice ou l’engagement auquel l’implique le sacrifice. De plus, offrir un
sacrifice suppose un choix librement consenti par le Donneur.
Or, dans la Bible,
le récit du sacrifice d’Abraham nous est relaté en des termes où n’apparaissent
ni la manifestation du libre-arbitre d’Abraham, ni le bénéfice qu’il est censé
en retirer. On y voit plutôt, le Receveur exiger le sacrifice en lieu et place
du Donneur. Et, c’est sur ce point où réside la clé de compréhension du
véritable sens de ce sacrifice.
La Bible
nous rapporte qu’en ayant prouvé sa foi en Dieu en respectant les prescriptions
de ce dernier, Abraham fut reconnu juste. Alors la suite de leur cheminement ne
sera que reconnaissance et consolidation de cette alliance à travers des
promesses telle, la multiplication de la postérité d’Abraham comme le sable de
la mer. Et, d’autres actes tel le changement des noms d’Abram en Abraham et
Sara en Sarah.
Ces
changements de noms attestaient la nouvelle alliance liant Abraham et Sarah à
leur dieu. Quant à la postérité d’Abraham, elle n’est pas autre que celle qui
sacrifiait et sacrifie le Bélier, le Mouton c’est-à-dire, le Gang TBC (Torah,
Bible, Coran) et associés.
Ainsi, le
dieu d’Abraham s’est donné à travers celui-ci, le moyen de se doter d’une
postérité qui lui serait acquise, la postérité de l’alliance par le sacrifice
du Bélier, du Mouton. On y voit qu’au final, l’enjeu du sacrifice est
l’acquisition d’une postérité.
Toute la
démarche du sacrifice consista d’arracher Abraham d’une alliance à laquelle il
fut jadis soumis pour une autre. Ce qui veut dire d’une part, que le dieu
d’Abraham avant Abraham ne disposait d’aucune lignée humaine à laquelle il fut
lié. Et, d’autre part, le dieu d’Abraham ouvrit à travers celui-ci une nouvelle
ère où il allait s’employer à faire sa place en opposition à un ancien ordre.
En
conséquence, le dieu d’Abraham emmène en naissance, un nouvel ordre antagoniste
à l’ancien et originel ordre. Le dieu d’Abraham est un dieu de la rébellion. De
surcroît, il n’est pas le dieu originel !
A quel ordre ancien vint s’opposer le
dieu d’Abraham ?
La réponse à
cette question réside en l’étude des réalités sacrifiées selon les
recommandations du dieu d’Abraham. Ces réalités vont du premier sacrifice
d’Abraham dans l’Ancien Testament au dernier évoqué dans le Nouveau Testament,
le sacrifice de Jésus. Dans les deux cas, il y est fait mention de la mise en
jeu d’un Ovin (Bélier, Agneau). Remarquons par ailleurs, que c’est le dieu
d’Abraham qui définit lui-même l’objet à sacrifier, un Ovin. Or, rappelons-le,
c’est le Receveur du sacrifice qui définit la nature du ou des sacrifices à
effectuer ainsi que leur quantité. Dans le cas des sacrifices évoqués dans la Bible,
on ne voit aucun autre dieu recommander au dieu d’Abraham les sacrifices qu’il
fait faire à Abraham, aux Israélites et à travers le personnage de Jésus. Le
dieu d’Abraham s’impose de lui-même en qualité de prescripteur.
Aux
recommandations qu’il fit aux enfants d’Israël, il leur demanda de sacrifier
des Béliers à perpétuité à Azazel afin que le peuple fut purifié de ses péchés.
Tandis que les Béliers qui lui furent sacrifiés directement par les souverains
sacrificateurs sous la tente d’assignation devant l’Arche de l’alliance,
contribuaient eux à leur propre purification. Dans la Bible en son Ancien
Testament, Azazel est le seul acolyte du dieu d’Abraham et le seul
récipiendaire des sacrifices qui purifiaient en retour les Israélites.
Nous voyons
donc que le recours aux Ovins à titre sacrificiel ne releva que de la seule et
unique volonté du dieu d’Abraham. C’est LUI SEUL QUI EN EST DEMANDEUR. Mais, il
fait exécuter ces sacrifices dont il raffole l’odeur de la graisse par les
Hommes en abusant de leur naïveté ! En fait, il les pousse à réaliser ses
recommandations en plaçant les Hommes dans une posture d’usage sans contrainte
de leur capacité du libre-arbitre ! Cette posture du dieu d’Abraham lui
permet d’une part, de se dédouaner de toute condamnation devant un quelconque
Tribunal fut-il divin ou des Hommes. Et, d’autre part, de revendiquer son
ascendance ou autorité sur ceux qui exécutent sa volonté.
Pris au
piège du libre-arbitre, Abraham par exemple n’aurait pu se justifier d’avoir
été contraint de tuer le Bélier que lui indiqua celui qui devint ensuite son
dieu. Car, ce dernier à son tour, devant un Tribunal aurait pu lui aussi dire,
qu’Abraham ne fut pas obligé d’accomplir sa demande de tuer le Bélier qu’il lui
présenta. Donc, Abraham le fit de son propre gré !
Cette approche du dieu d’Abraham sera renouvelée dans le Nouveau Testament.
Cette approche du dieu d’Abraham sera renouvelée dans le Nouveau Testament.
En effet, le
dieu d’Abraham las des sacrifices qu’offraient les Israélites, décida d’y
envoyer son fils unique pour leur permettre d’atteindre la perfection, la
sainteté ! C’est LUI SEUL, le dieu
d’Abraham QUI DECIDA SEUL D’ENVOYER SON FILS SE FAIRE TUER par les Hommes à l’instar
du Bélier qu’il présenta à Abraham afin d’être tué !
Le dieu d’Abraham ne se mouille pas sur le terrain pour satisfaire ses ambitions, il y envoie des Hommes portés par l’expression naïve de leur libre-arbitre lui rapporter les fruits qu’il vise ! Alors, ces Hommes se mirent à réclamer de toutes leurs forces devant Ponce Pilate, la tête de Jésus !
Le dieu d’Abraham ne se mouille pas sur le terrain pour satisfaire ses ambitions, il y envoie des Hommes portés par l’expression naïve de leur libre-arbitre lui rapporter les fruits qu’il vise ! Alors, ces Hommes se mirent à réclamer de toutes leurs forces devant Ponce Pilate, la tête de Jésus !
Dans l’Ancien
Testament, le Bélier que le dieu d’Abraham faisait sacrifier par les Hommes,
représente l’animal-totémique du Dieu des Dieux, IMANI. En tuant le Bélier, il
tenta de tuer symboliquement IMANI. Qui tenta-t-il de tuer à travers l’Agneau ?
En
s’attardant sur le personnage de Jésus, on y voit que son entrée en scène signa
du point de vue du dieu d’Abraham, la limite de recourir aux Ovins dont le sang
versé ne suffit point à atteler efficacement les Israélites à leur nouveau dieu.
D’ailleurs, pendant l’Ancien Testament, les Israélites continuèrent le culte du
veau d’Or lequel ne fut rien d’autre que le culte rendu à FUMU U KULU KAMA
(Osiris). En s’opposant au Veau d’Or par Moïse, le dieu d’Abraham mis en relief
l’ordre ancien auquel il vint en opposition : L’Ordre originel reçut par le
Monde Mu Kama et qui fut en manifestation à Tikama.
Le dieu
d’Abraham dans sa volonté de s’opposer à l’ordre originel et de se constituer
son peuple, s’attela à s’en prendre aux fondations de l’Ordre originel. Ainsi,
autant il s’en prit à FUMU IMANI via sa représentation totémique, le Bélier
depuis le sacrifice d’Abraham, il en fit de même contre le culte du veau d’Or
rendu à FUMU U’KULU KAMA.
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