Par Tchibouela Makosso
Être libre,
souverain, droit naturel de tout être humain, de tout peuple voit son
expression frayer son chemin peu à peu au sein du Monde Mu Kama.
La réalité paradoxale dans laquelle baigne le Monde Mu Kama à Tikama
(Afrique) apporte chaque jour son lot d’interrogations et aussi progressivement
de réponses.
Alors, on y voit essaimer de toute part, des approches diverses qui ici, tentent d’expliquer les causes et/ou là, en apportent des solutions. Mais, la majorité de ces approches semblent frapper par une même constante, une même empreinte, le refus d’aller à la racine de la trajectoire du mal-être du Monde Mu Kama.
Alors, on y voit essaimer de toute part, des approches diverses qui ici, tentent d’expliquer les causes et/ou là, en apportent des solutions. Mais, la majorité de ces approches semblent frapper par une même constante, une même empreinte, le refus d’aller à la racine de la trajectoire du mal-être du Monde Mu Kama.
Or, aucune
problématique ne peut se résoudre, si elle n’est attaquée à sa base. La
majorité de ces approches qui se veulent être des solutions aux maux qui minent
le Monde Mu Kama, prennent pour références, des strates peu profondes loin de
la strate originelle, la strate d’où tout procède. Alors, on entend certains prôner
la fin de la monnaie CFA, d’autres réclamer l’indépendance non-achevée des
Etats actuels africains, d’autres encore exiger plus de démocratie et le
respect des Constitutions en vigueur, d’autres exiger que les Africains soient
davantage christianisés, islamisés, franc-maçonniques, …
Baignant en
plein déni de Soi individuel et collectif et donc tournés vers l’extérieur du
creuset Mu Kama, de nombreux Bassa Kama ont oublié que selon la sagesse du
Monde Mu Kama :
(1) Tout problème a une cause et une solution.
(2) Si, on ne sait plus où l’on se trouve, il faut
revenir sur ses pas pour retrouver sa route.
Ces deux vérités
suffisent à elles seules, à fédérer le Monde Mu Kama et à le mettre sur le
chemin des solutions pérennes écartant ainsi au passage les voies d’égarement,
de perte de temps et d’énergie !
Et, de ce
point de vue, TOUT A COMMENCE, quand les Européens sont venus au contact des
peuples africains organisés en royautés et chefferies diverses. Les peuples
authentiques actuellement identifiés à Tikama : Bamiléké, Dioula, Vili,
Mossi, Aka, Téké,…
Des peuples,
dont les autorités naturelles furent trompées par des Traités issus des
RECOMMANDATIONS de la conférence de Bruxelles des 12, 13 et 14 septembre 1876
organisée par Léopold II, roi des Belges.
C’est à
partir de ces peuples authentiques et pas des peuples nés du mensonge et de la
ruse européenne que sont les peuples accolés aux Etats actuels africains
(congolais, gabonais, tchadien, togolais,…), que tout est parti !
C’est en DENOUANT
TOUT ce que leur firent NOUER les Européens où RESIDE LE VERITABLE SALUT DU
MONDE MU KAMA ! Les nœuds (Accords pour les fausses indépendances) qui
virent le jour avec les faux peuples des Etats actuels africains, ne sont que
des conséquences postérieures. Prendre ces nœuds postérieurs comme bases de
résolution des problèmes du Monde Mu kama, c’est faire fausse route.
L’incontournable
réalité étant que, les Africains doivent D’ABORD RESTAURER LA SOUVERAINETE
BRIDEE des peuples authentiques africains, avant de redéfinir éventuellement
des ambitions collectives partagées. ET, DONC BRISER LES CADRES ACTUELS CREES
PAR LES EUROPEENS (Congo, Côte d’Ivoire, Niger, Cameroun,…) et leurs identités
fantoches (congolaise, ivoirienne, camerounaise,…) à la solde des Européens !
Les Africains N’Y ECHAPPERONT PAS !