LE SURSAUT!

"L'APPEL AU MONDE KAMIT POUR UN CHANGEMENT DE PARADIGME INTELLECTUEL: REVENONS AU PARADIGME INTELLECTUEL DE NOS ANCETRES, LE SEUL, L'AUTHENTIQUE, NOTRE VERITABLE MAISON, L'UNIQUE SOURCE DE NOTRE SALUT, LA CLE DE NOTRE UNITE ET DE NOTRE EPANOUISSEMENT, LE TRAIT QUI NOUS RECONNECTE AUX TROIS DIMENSIONS DU TEMPS: LE PARADIGME INTELLECTUEL KAMIT(PIK)"

dimanche 27 septembre 2015

Paroles libres des Bassa Kama


Par Tchibouela Makosso

K2 : Le Président François Hollande a déclaré récemment que « la France tient à certains principes, ceux qui ne les reconnaissent pas n’ont pas vocation à y rester », que peut-on en tirer comme conséquences ?

K1 : Il est toujours important et essentiel en général, de rappeler les fondations d’un Etat, d’une société, d’une famille, d’un individu…Ces fondations sont les repères autour desquels s’élaborent les idéaux, des projets, la marche de la société et l’affirmation de son identité. Il est donc louable que le Président de la République Française fasse ce rappel. Cependant, il y a d’un côté la lettre et son esprit, et de l’autre, la pratique.  Et, c’est la pratique qui en définitive est le juge ultime de la cohérence entre les Hommes et les principes qu’ils sont censés incarnés.

K2 : Est-ce qu’il y a accord entre le discours et la pratique de la France puisqu’il s’agit d’elle?

K1 : Malheureusement, il est des pans de cette même France qui prennent à défaut cette image sémantique, ce discours, cette vitrine dont se réclame la France. En effet, en considérant par exemple, la politique étrangère de la France, notamment, avec les Etats qui furent ses ex-colonies à Tikama, celle-ci ternit à bien d’égards lesdits principes. Des principes qui ont tant suscité et suscitent encore de l’admiration à l’extérieur de la France…

K2 : Que constate-t-on à ce niveau ?...

K1 : En France, les Français y sont libres dans le choix de leurs Dirigeants. L’alternance politique s’y opère selon les aspirations du peuple français du niveau local à la magistrature suprême. La vie politique s’y déroule sans en arriver à des guerres fratricides mettant en jeu les forces de l’ordre contre la population. De nombreux leviers prévus et garantis par la Constitution permettent aux Français de participer librement à la vie associative, syndicale et politique sans avoir à craindre de leur vie. Les forces de l’Ordre quant à elles, y sont à leur place. Les Dirigeants politiques s’efforcent d’apporter des réponses aux préoccupations des populations et de l’Etat. Bref, la dimension politique pour se restreindre qu’à celle-ci, fonctionne au sein de la société française, selon les mécanismes  de la Constitution française…

K2 : Ce qui est une bonne chose, convenons-en, si j’ose m’exprimer ainsi…

K1 : Oui…Mais, on constate que cet idéal que cultivent les Gouvernants Français sur leur sol est battu en brèche hors des frontières Françaises. Les Gouvernants français se transforment en des véritables freins d’épanouissement des autres peuples. La dernière preuve nous est donnée par le cas du Congo-Brazzaville.

En effet, Monsieur Denis SASSOU NGUESSO, Président du Congo prît dans son propre piège (limitation à 2 mandats présidentiels) de la Constitution qu’il mit en place, après son sanglant coup d’Etat qui l’emmena au pouvoir, avec la complicité de la France du Président Jacques CHIRAC, s’est lancé dans une démarche de changement de la Constitution pour rester au pouvoir advitam aeternam. Une démarche qu’il a construite autour d’une fallacieuse consultation du peuple Congolais via des Dirigeants politiques, associatifs,….   

Voilà donc, ce Président, dans la dernière année de son deuxième et ultime Mandat annoncer au peuple Congolais et à la l’opinion internationale dans un Message enregistré et diffusé le 22/09/15, l’organisation d’un Référendum visant à changer la Constitution !

La Constitution sur laquelle il prêta serment devant le peuple Congolais de respecter, interdit explicitement de modifier l’article relatif à la limitation des Mandats à la tête du pays. Cette même Constitution dite de 2002 définit par ailleurs, les champs qui peuvent faire l’objet de révisions éventuelles. En ce sens, elle est suffisamment balisée pour prévenir les tripatouillages. De plus, le Congo ne se trouve pas en face d’une crise de fonctionnement de ses institutions, lesquelles accordent les pleins pouvoirs à l’actuel Président et font de lui, le seul et principal comptable de la gestion du pays.

Or, on constate que son entêtement à poursuivre son projet de changement de la Constitution vient aussi du Sésame qu’il a obtenu relativement récemment du Président Français, lors de sa dernière visite en France en juillet dernier. Au cours de celle-ci, comme il a été rapporté par le Journaliste de l’hebdomadaire Jeune Afrique, Monsieur François SOUDAN, Monsieur François HOLLANDE a conseillé Mr Denis SASSOU NGUESSO d’entourer son projet d’évolution des institutions (y entendre, changement de la Constitution) de son pays d’un consensus maximal ! De qui se moque-t-on ?

Comment est-ce qu’un Président Français, au demeurant, attaché aux principes fondateurs de la France dont il en a fait le rappel cette semaine, se permettre de soutenir un projet violant la Constitution d’un Etat, conduit par un Dirigeant GENOCIDAIRE, CORROMPU et CORRUPTEUR, PILLEUR des richesses de son Etat, INCOMPETENT, DISCRIMINANT sa population en les UNS (dont il fait partie) ET LES AUTRES,… ?

Les souffrances du peuple Congolais soumis à une implacable dictature laissent-elles indifférent le Président Français, Monsieur François HOLLANDE ? Les sacro-saints principes de la France se sont-ils brisés sur l’écueil du Congo ?!...

K2 : On y voit donc, une double attitude, un double langage de la France officielle : Le langage en interne, mielleux, humaniste et universaliste et, le langage externe qu’ignore la majorité des Français, où tous ces nobles principes sont alors foulés des pieds. Une telle attitude que certains pensaient révolue fait-il poser la question de la valeur de la vie d’un Congolais face à celle d’un français aux yeux des autorités françaises ? N’a-t-on pas vite fait d’y voir la survivance d’un paradigme de hiérarchisation sociale, raciale où la vie d’un Noir ne valait pas grand-chose ? Ou bien, ne compte aux yeux de la France que la sauvegarde de ses propres intérêts au mépris de ceux des autres, en l’occurrence dans ce cas, Congolais ? Ou enfin, y’a t’il autre chose ?

K1 : Disons simplement, seul le cours des évènements nous en apportera la vraie réponse. Cependant, cette posture de la France ne restera pas sans suite dans les relations entre le Congo et la France pour ne rester que sur le cas du Congo. On sait aussi, que ce qu’il se passe au Congo, est suivi par le reste de l’Afrique. Donc, les conséquences peuvent s’étendre au-delà du Congo.

K2 : En parlant de conséquences, la requête de création de l’Etat du Sud Congo du 14/04/2014 adressée à l’ONU le 30/04/14, trouve-t-elle une justification supplémentaire avec l’annonce du Référendum ?

K1 : Absolument. Rappelons d’abord que cette requête fut justifiée par la nécessité d’offrir un espace de protection et d’épanouissement aux populations du Sud Congo contre la politique génocidaire de Monsieur Denis SASSOU NGUESSO qui a créé par ailleurs de fait, son Etat du Nord Congo ayant Oyo pour Capitale.

En annonçant la tenue de son référendum contre les dispositions de sa propre Constitution taillée sur mesure, Monsieur Denis SASSOU NGUESSO vient de révoquer complétement ladite Constitution. Ainsi, les articles faisant état de l’intégrité et l’indivisibilité territoriales tombent en désuétude :

Le Congo devient divisible. Par conséquent, aucune Nation, aucune institution ne pourra s’opposer à la partition du Congo.     

K2 : Finalement, vu ainsi, la posture de la France est du pain béni pour la scission du Congo en deux Etats ?

K1 : Oui. Entrainé dans son obsession à se cramponner au pouvoir, Denis SASSOU NGUESSO vient d’offrir sur un plateau d’or fin, tous les justificatifs de création de l’Etat du Sud Congo !

 

jeudi 17 septembre 2015

Paroles libres des Bassa Kama


 

Par Tchibouela Makosso

 

K2 : La dernière livraison du Billet Ba Ntu RA vient de spécifier les deux faces du dieu d’Abraham, qu’il est souhaitable que notre compréhension sur ce sujet en soit amplifiée. Que faut-il en dire davantage ?

K1 : En fait, à travers ces deux faces ou postures apparait qu’une seule et unique constante : rendre l’Homme acteur du projet du dieu d’Abraham…

K2 : Que faut-il y en entendre ?

K1 : La réalisation du projet du dieu d’Abraham ne dépend que de l’adhésion des hommes à celui-ci. Ce qui implique l’expression du libre-arbitre de ceux-ci. Et, il est important d’insister sur cette dimension du libre choix. Et, c’est dans sa stratégie d’user le libre-arbitre des hommes, c’est-à-dire, d’en obtenir d’eux de l’adhésion qu’apparait l’imposture du projet du dieu d’Abraham…

En effet, que ce soit pour le sacrifice d’Abraham ou pour le sacrifice de Jésus, on voit bien tel que le montre l’article, qu’au final celui qui veut absolument que des sacrifices soient offerts est lui-même le dieu d’Abraham. De plus, il est encore celui qui présente l’objet ou sujet à sacrifier : Le bélier retenu dans le buisson dont il dit à Abraham de sacrifier et Jésus censé être son agneau qu’il offrit au Monde et que les Israélites tuèrent !

Dans les deux cas, ce furent des Hommes qui exécutèrent librement les sujets à sacrifier. Ils y exprimèrent sans contrainte leur choix, leur capacité du libre-arbitre. Or, c’est cette seule et unique condition qui est recherchée pour légitimer une démarche fut-il devant les Hommes ou le Monde divin. Dès que remplie, cette condition ouvre automatiquement accès à la jouissance de droits et le respect des devoirs afférents.

K2 : En somme, dans ces récits relatifs aux sacrifices, le dieu d’Abraham veut nous montrer que ce sont des Hommes qui ont librement écouté sa voix ?

K1 : Absolument. Ainsi, il pourrait espérer se dédouaner de toute responsabilité quant aux conséquences des dits choix alors effectués par des Hommes.

K2 : Est-ce condamnable ?

K1 : Le hic étant que des hommes qui ont opéré le choix de suivre la voix du dieu d’Abraham l’ont aussi fait sous le coup d’un certain dogmatisme et d’une méconnaissance de certaines réalités telles que le sacrifice, l’ordre originel,…Ce hic fait ranger cette démarche du dieu d’Abraham au rang des impostures. Elle devient de fait condamnable pour faux, usage de faux, tromperie/mensonge, abus de faiblesse et de crédulité/naïveté, …. Car, le libre-arbitre doit s’exprimer dans toute sa plénitude en connaissance de cause.

K2 : Est-ce à dire, que les Hommes qui ont fait ce choix peuvent bénéficier devant un Tribunal humain ou divin de circonstances atténuantes ?

K1 : Absolument. En sont exclus, ceux qui SAVENT les tenants et les aboutissants du projet du dieu Abraham et qui se sont évertués et continuent  d’engranger des âmes au service du dieu d’Abraham. C’est ainsi, LA JUSTICE.

K2 : Comment peuvent y échapper ceux qui sont tombés dans le piège du dieu d’Abraham ?

K1 : Le dieu d’Abraham lui-même y montre la voie : lorsqu’il emmène vers lui Abraham, il l’incite à se démarquer de l’autorité suprême FUMU IMANI. Ainsi, imbu de la connaissance, LA VERITE sur le projet du dieu d’Abraham, celui qui veut rompre avec ce dieu, Il lui suffit de renoncer à le suivre. C’est cette Vérité-là, qui affranchit et affranchira quiconque à l’heure où nous nous exprimons de la tutelle du dieu d’Abraham dans sa vie.

Aussi, il s’avère utile de rappeler que, lorsque des hommes approuvent, reconnaissent ou reproduisent le sacrifice d’Abraham, ils tuent le Totem du Dieu des Dieux, Fumu IMANI (AMON/AMIN) et donc lui tournent le dos. Ce faisant, ils s’éloignent de FUMU IMANI (AMON) et ils deviennent des Damnés c’est-à-dire, des Êtres privés de la présence du Dieu des Dieux, FUMU IMANI (AMON/AMIN) (cf. LE CHOC ! Première Synthèse/pp. 10 – 11).

De même, lorsque les hommes approuvent et se reconnaissent à travers le sacrifice de Jésus, ils s’assimilent à lui, en qui le dieu d’Abraham y a fait clouer les attributs de l’ordre sociétal authentique. Le personnage de Jésus est telle une figurine sur laquelle le dieu d’Abraham y a projeté les attributs sociétaux de l’Ordre originel incarnés par FUMU U’KULU KAMA (Osiris), FUMU LIESOU (Horus), FUMU DJAHOUATY (Thot), et MA KISISI (Le médicament de la Terre) ou KITISI (Le Siège de la Terre) dite ISIS. De ce fait, ces hommes tournent le dos à l’ordre sociétal originel.

K2 : Avant de nous rappeler les autres traits du projet du dieu d’Abraham, on voit qu’en fin de compte, Jésus est un personnage ambivalent. Est-ce le cas ?   

K1 : Absolument. Le personnage de Jésus s’impose dans la phase ultime du projet du dieu d’Abraham en une pièce clé : Il porte l’espérance du dieu d’Abraham de clouer l’ANCIEN ET ORIGINEL ORDRE SOCIAL dans le Monde des Hommes. Et, il joue le rôle de rabatteur des âmes au profit du dieu d’Abraham en étant porteur d’une œuvre salvatrice pour l’Humanité. Dans les deux cas, il se trouve au cœur d’une confrontation entre le mal et le bien. Faire jouer la chose et son contraire permet à celui qui tire les ficelles dans l’ombre d’espérer passer inaperçu et de ne point être démasqué.

K2 : Enfin, quels sont à titre de rappel, les autres aspects du projet du dieu d’Abraham ?

K1 : Comme il fut démontré dans l’article, l’Ordre du dieu d’Abraham est un Ordre de rébellion contre l’authentique et ORIGINEL ORDRE QUI PARVINT INITIALEMENT AUX HOMMES (LE MONDE MU KAMA) SUR TERRE (A TIKAMA), un Ordre de renversement des codes originels : Le Noir y est rabaissé et Tikama y est rabaissé. Le berceau de l’Humanité, de la spiritualité et de la civilisation y a été déporté hors du Monde Mu Kama et de Tikama.

En conséquence, IL EST ATTENTATOIRE A TIKAMA ET AU MONDE MU KAMA D’INTEGRER L’ALLIANCE ABRAHAMIQUE au travers de son Gang TBC (Torah, Bible, Coran) et associés (qui reconnaissent l’autorité des 3 livres dont la Franc-maçonnerie).

 

lundi 14 septembre 2015

Les dessous du sacrifice d’Abraham et conséquences


Par Tchibouela Makosso

2ème partie


Au cours du sacrifice d’Abraham, le dieu d’Abraham poussa Abraham à se démarquer et à tourner le dos à l’ordre originel en le faisant entrer dans une nouvelle alliance qui le scellait dorénavant à celui qui devint son dieu. Par celui de Jésus, il se substitua à FUMU IMANI, afin cette fois-ci espérer parachever son œuvre de rébellion et de quête de devenir calife à la place du calife, en faisant tuer symboliquement les autres piliers de l’Ordre Ancien et Originel que sont FUMU U ‘KULU KAMA (Osiris), FUMU DJAHOUATY (Thot), FUMU LIESOU (Horus).

Il faut souligner que le dieu d’Abraham cultive la confusion. En effet, si son fils est Agneau, il est donc lui-même Bélier. Or, il fit sacrifier son propre totem par Abraham. Ce qui est contradictoire mais prouve bien qu’il n’est pas IMANI.

En suscitant un fils, il y occulte à travers lui, FUMU U ‘KULU KAMA, FUMU DJAHOUATY, FUMU LIESOU et donc occulte le legs spirituel authentique du Monde Mu Kama à l’Humanité. Car, en leur lieu et place, on entend parler que de Jésus ! Il se dote aussi par ce sacrifice, un couloir pour s’attirer des âmes en leur faisant miroiter un salut consécutif à une transgression originelle, le péché originel d’Adam et Eve. En effet, le personnage de Jésus dont la naissance s’inspire de celle de FUMU LIESOU est doué des attributs de FUMU U ‘KULU KAMA, FUMU DJAHOUATY et FUMU LIESOU.

Le recours à un péché originel dont se serait rendu coupable l’Humanité forme avec l’œuvre de rédemption qui lui est associée les deux faces de la même pièce qui roule au service du dieu d’Abraham.

Nous voyons qu’à travers la Bible, y apparaissent deux visages du dieu d’Abraham : 
Dans l’Ancien Testament, il s’en prend à FUMU IMANI-RA via son totem, le Bélier. Or, FUMU IMANI, le Dieu des dieux est celui qui se révéla au Monde Mu Kama à Tikama. Faire tuer le Bélier, totem de FUMU IMANI est un meurtre symbolique où le dieu d’Abraham fut rassuré de la fidélité d’Abraham. Autrement dit, puisque Abraham a osé tuer le totem du Dieu des Dieux sur ordre de son dieu, son dieu le considéra digne de confiance. Par cet acte, Abraham rejeta l’autorité du Dieu des Dieux pour accepter celle de celui qui devint son dieu. Comme qui dirait encore, dès lors qu’Abraham commit cet acte en usant de son libre-arbitre, son dieu pouvait dorénavant (devant FUMU IMANI) le considérer comme lui appartenant. Une alliance naquit de fait entre Abraham et son dieu. Et, Abraham devint le point de départ de la conquête des âmes humaines par son dieu !

Une conquête qui va consister à arracher des âmes humaines de l’autorité du Dieu des Dieux ! Tel est le projet putschiste du dieu d’Abraham contre FUMU IMANI, Dieu des Dieux que promeuvent la Torah, Bible, Coran et leurs associés dont la Franc-maçonnerie !

Adhérer à l’alliance Abrahamique, c’est entrer dans la rébellion contre le Dieu des Dieux !    

A l’inverse, refuser librement l’alliance abrahamique, c’est revenir dans la maison du Père, IMANI le Dieu des Dieux !

Dans le Nouveau Testament, le dieu d’Abraham quitte ses habits de Meurtrier de l’autorité du Dieu des Dieux pour s’assimiler à présent au Dieu des Dieux ! La tournure n’est pas innocente : il se considère comme ayant pris la place du Dieu des Dieux qu’il s’évertua de tuer symboliquement. Autrement dit, dans le Nouveau Testament, il devient Calife à la place du CALIFE !

Autant dans l’Ancien Testament où il est démasqué par ses meurtres sacrificiels de l’autorité de FUMU IMANI, Dieu des Dieux et incarnation de l’ordre originel, de même dans le nouveau Testament il va poursuivre ses meurtres des représentations de cet ordre originel. Et, donc, là aussi il s’y fait démasquer !

En endossant les habits de FUMU IMANI (Bélier), le dieu d’Abraham tel le loup revêtu de la peau du Bélier descend dans la Bergerie pour mieux assouvir son élan meurtrier et sa soif immodérée de grandeur. Très rapidement, il suscite un être considéré comme son fils (l’Agneau) en lequel (cf. LE CHOC/Première Synthèse) vont se retrouver les attributs des Êtres clés de l’Ordre originel à savoir : FUMU U’KULU KAMA (Osiris), FUMU LIESOU (Horus), FUMU DJAHOUATY (Thot) et MA KISISSI (Isis).
Alors, y voit-on écrit dans  la Bible :
Dieu a tant aimé qu'il a envoyé son fils afin que quiconque croit en lui soit sauvé! 
Et, aussi: si tu confesses dans ton cœur, Jésus  en tant que ton Seigneur, tu seras sauvé!                                                                                                                                                                         
En envoyant son fils (l’Agneau) se faire tuer, le dieu d’Abraham fait tuer les attributs de l’Ordre originel afin d’emmener en naissance son propre Ordre par une fausse libre adhésion des âmes humaines. Chaque âme humaine qui croit au sacrifice de Jésus, crucifie à son tour l’Ordre originel et devient participante à la rébellion orchestrée par le dieu d’Abraham. 
Cette âme à qui le dieu d’Abraham fait miroiter un salut vu comme réparateur du péché originel dont se serait rendu coupable l’Humanité !

En se prenant pour FUMU IMANI dont le totem rappelons-le est Le Bélier, lui qui est le Dieu des Dieux, le dieu d’Abraham le place dans une posture impossible : Le Dieu des Dieux aurait offert un sacrifice (son fils) à une ou des divinités inférieures pour en obtenir de leur part une faveur (le salut de l’Homme)!

Or, comme il fut déjà démontré dans LE CHOC/Première synthèse, le Monde Mu Kama n’est pas concerné par le péché originel et par conséquent encore moins par l’œuvre Salvatrice promue par Jésus. De plus, le Salut après la mort est l’issue heureuse à laquelle accède tout défunt dans l’Au-delà, après avoir passé avec succès l’épreuve de la pesée de son cœur au Tribunal des derniers jours présidé par FUMU U’KULU KAMA (Osiris). Quant au pain et au vin qui furent assimilés au sang et à la chair de Jésus ne sont qu’un plagiat de l’authentique culte rendu par le Monde Mu Kama en mémoire à FUMU U’KULU KAMA.

Les Êtres clés de l’Ordre originel qu’espéra tuer le dieu d’Abraham à travers le sacrifice de son fils, incarnent l’Ordre dans la société humaine. Grâce à son subterfuge, le dieu d’Abraham justifierait que l’Ordre qui aurait force de droit au sein du peuple qu’il a acquis ou acquérait serait dorénavant le sien !

Finalement, l’ossature de l’ordre du dieu d’Abraham est assise sur la négation de l’Ordre originel qui se révéla au Monde Mu Kama à Tikama.

A cela, s’ajoutent les atteintes à l’Être Mu Kama et à Tikama, le déplacement hors de Tikama des origines de l’Homme et de la spiritualité.

Le projet du dieu d’Abraham, dieu des trois livres (Torah, Bible, Coran) et affidées (Franc-maçonnerie,…) est un projet contre le Monde Mu Kama et l’ordre originel.
Ainsi, le sacrifice d’Abraham établit l’alliance contre le Monde Mu Kama, Tikama et le plan spirituel originel. Aussi, il ne sera qu’attentatoire au Monde Mu Kama d’intégrer une telle alliance !

Les dessous du sacrifice d’Abraham et conséquences


Par Tchibouela Makosso

1ère partie


Un sacrifice, rappelons-le, nécessite deux pôles, d’un côté le Donneur et l’objet à sacrifier. Et, de l’autre, le Receveur détenteur du bénéfice à accorder au Donneur du sacrifice. Le Receveur du sacrifice est celui qui spécifie l’objet à sacrifier. 

Ainsi, le Donneur du sacrifice ne peut d’une part, sacrifier quoi que ce soit qui ne soit agréé par le Receveur. Et, d’autre part, il ne peut le faire en en ignorant le bénéfice ou l’engagement auquel l’implique le sacrifice. De plus, offrir un sacrifice suppose un choix librement consenti par le Donneur.

Or, dans la Bible, le récit du sacrifice d’Abraham nous est relaté en des termes où n’apparaissent ni la manifestation du libre-arbitre d’Abraham, ni le bénéfice qu’il est censé en retirer. On y voit plutôt, le Receveur exiger le sacrifice en lieu et place du Donneur. Et, c’est sur ce point où réside la clé de compréhension du véritable sens de ce sacrifice.

La Bible nous rapporte qu’en ayant prouvé sa foi en Dieu en respectant les prescriptions de ce dernier, Abraham fut reconnu juste. Alors la suite de leur cheminement ne sera que reconnaissance et consolidation de cette alliance à travers des promesses telle, la multiplication de la postérité d’Abraham comme le sable de la mer. Et, d’autres actes tel le changement des noms d’Abram en Abraham et Sara en Sarah.

Ces changements de noms attestaient la nouvelle alliance liant Abraham et Sarah à leur dieu. Quant à la postérité d’Abraham, elle n’est pas autre que celle qui sacrifiait et sacrifie le Bélier, le Mouton c’est-à-dire, le Gang TBC (Torah, Bible, Coran) et associés.

Ainsi, le dieu d’Abraham s’est donné à travers celui-ci, le moyen de se doter d’une postérité qui lui serait acquise, la postérité de l’alliance par le sacrifice du Bélier, du Mouton. On y voit qu’au final, l’enjeu du sacrifice est l’acquisition d’une postérité.

Toute la démarche du sacrifice consista d’arracher Abraham d’une alliance à laquelle il fut jadis soumis pour une autre. Ce qui veut dire d’une part, que le dieu d’Abraham avant Abraham ne disposait d’aucune lignée humaine à laquelle il fut lié. Et, d’autre part, le dieu d’Abraham ouvrit à travers celui-ci une nouvelle ère où il allait s’employer à faire sa place en opposition à un ancien ordre.

En conséquence, le dieu d’Abraham emmène en naissance, un nouvel ordre antagoniste à l’ancien et originel ordre. Le dieu d’Abraham est un dieu de la rébellion. De surcroît, il n’est pas le dieu originel !

A quel ordre ancien vint s’opposer le dieu d’Abraham ?

La réponse à cette question réside en l’étude des réalités sacrifiées selon les recommandations du dieu d’Abraham. Ces réalités vont du premier sacrifice d’Abraham dans l’Ancien Testament au dernier évoqué dans le Nouveau Testament, le sacrifice de Jésus. Dans les deux cas, il y est fait mention de la mise en jeu d’un Ovin (Bélier, Agneau). Remarquons par ailleurs, que c’est le dieu d’Abraham qui définit lui-même l’objet à sacrifier, un Ovin. Or, rappelons-le, c’est le Receveur du sacrifice qui définit la nature du ou des sacrifices à effectuer ainsi que leur quantité. Dans le cas des sacrifices évoqués dans la Bible, on ne voit aucun autre dieu recommander au dieu d’Abraham les sacrifices qu’il fait faire à Abraham, aux Israélites et à travers le personnage de Jésus. Le dieu d’Abraham s’impose de lui-même en qualité de prescripteur.
Aux recommandations qu’il fit aux enfants d’Israël, il leur demanda de sacrifier des Béliers à perpétuité à Azazel afin que le peuple fut purifié de ses péchés. Tandis que les Béliers qui lui furent sacrifiés directement par les souverains sacrificateurs sous la tente d’assignation devant l’Arche de l’alliance, contribuaient eux à leur propre purification. Dans la Bible en son Ancien Testament, Azazel est le seul acolyte du dieu d’Abraham et le seul récipiendaire des sacrifices qui purifiaient en retour les Israélites.

Nous voyons donc que le recours aux Ovins à titre sacrificiel ne releva que de la seule et unique volonté du dieu d’Abraham. C’est LUI SEUL QUI EN EST DEMANDEUR. Mais, il fait exécuter ces sacrifices dont il raffole l’odeur de la graisse par les Hommes en abusant de leur naïveté ! En fait, il les pousse à réaliser ses recommandations en plaçant les Hommes dans une posture d’usage sans contrainte de leur capacité du libre-arbitre ! Cette posture du dieu d’Abraham lui permet d’une part, de se dédouaner de toute condamnation devant un quelconque Tribunal fut-il divin ou des Hommes. Et, d’autre part, de revendiquer son ascendance ou autorité sur ceux qui exécutent sa volonté.

Pris au piège du libre-arbitre, Abraham par exemple n’aurait pu se justifier d’avoir été contraint de tuer le Bélier que lui indiqua celui qui devint ensuite son dieu. Car, ce dernier à son tour, devant un Tribunal aurait pu lui aussi dire, qu’Abraham ne fut pas obligé d’accomplir sa demande de tuer le Bélier qu’il lui présenta. Donc, Abraham le fit de son propre gré !      
Cette approche du dieu d’Abraham sera renouvelée dans le Nouveau Testament.

En effet, le dieu d’Abraham las des sacrifices qu’offraient les Israélites, décida d’y envoyer son fils unique pour leur permettre d’atteindre la perfection, la sainteté !  C’est LUI SEUL, le dieu d’Abraham QUI DECIDA SEUL D’ENVOYER SON FILS SE FAIRE TUER par les Hommes à l’instar du Bélier qu’il présenta à Abraham afin d’être tué !       
Le dieu d’Abraham ne se mouille pas sur le terrain pour satisfaire ses ambitions, il y envoie des Hommes portés par l’expression naïve de leur libre-arbitre lui rapporter les fruits qu’il vise ! Alors, ces Hommes se mirent à réclamer de toutes leurs forces devant Ponce Pilate, la tête de Jésus !   

Dans l’Ancien Testament, le Bélier que le dieu d’Abraham faisait sacrifier par les Hommes, représente l’animal-totémique du Dieu des Dieux, IMANI. En tuant le Bélier, il tenta de tuer symboliquement IMANI. Qui tenta-t-il  de tuer à travers l’Agneau ?  

En s’attardant sur le personnage de Jésus, on y voit que son entrée en scène signa du point de vue du dieu d’Abraham, la limite de recourir aux Ovins dont le sang versé ne suffit point à atteler efficacement les Israélites à leur nouveau dieu. D’ailleurs, pendant l’Ancien Testament, les Israélites continuèrent le culte du veau d’Or lequel ne fut rien d’autre que le culte rendu à FUMU U KULU KAMA (Osiris). En s’opposant au Veau d’Or par Moïse, le dieu d’Abraham mis en relief l’ordre ancien auquel il vint en opposition : L’Ordre originel reçut par le Monde Mu Kama et qui fut en manifestation à Tikama.

Le dieu d’Abraham dans sa volonté de s’opposer à l’ordre originel et de se constituer son peuple, s’attela à s’en prendre aux fondations de l’Ordre originel. Ainsi, autant il s’en prit à FUMU IMANI via sa représentation totémique, le Bélier depuis le sacrifice d’Abraham, il en fit de même contre le culte du veau d’Or rendu à FUMU U’KULU KAMA.

mardi 8 septembre 2015

Paroles des Bassa Kama sur la Renaissance


Par Tchibouela Makosso


K2 : Face aux vagues de migrants qui déferlent en Europe, on y entend des avis contrastés allant de l’élan humaniste (l’accueil de l’autre en détresse) au rejet de l’autre. Faut-il s’en étonner ou s’en inquiéter ?

K1 : Ce n’est ni l’un, l’étonnement ou l’autre, la xénophobie qui doit nous interpeller. Mais, l’ignorance et l’enfermement de l’Humanité à ne point tendre vers les réalités ultimes pour trouver des réponses conséquentes aux maux qui la minent…

K2 : Autrement dit, on en revient toujours aux notions que nous avons déjà mises en exergue dans nos nombreux échanges, n’est-ce pas ?

K1 : Absolument. Il faut se poser simplement la question de l’origine des phénomènes fussent-ils sociaux, scientifiques, spirituels, économiques, politiques, culturels, financiers,…

C’est la seule condition qui nous fait remonter à leurs causes et peu importe le temps qu’elle requiert pour les identifier et d’en comprendre leur fonctionnement.

K2 : Au regard des réactions que suscitent ces migrations, on est en droit de se poser la question de savoir, si le protocole que tu poses est vraiment respecté ?

K1 : Il y a, il est vrai, les impératifs que dicte l’urgence d’une réponse rapide à une situation de détresse qui dans ce cas, consiste à accueillir et à traiter dignement les réfugiés. Mais, au-delà, il y a aussi la distance à prendre pour trouver avec courage, leur règlement définitif et la prévention d’éventuelles occurrences.

Or, chaque camp qui s’exprime sur ce sujet semble camper que sur l’expression primaire de son élan sans vouloir aller au-delà de celle-ci ! Ce qui est fort dommage !

K2 : A quelles lecture et conséquences devraient nous conduire le respect du protocole que tu as rappelé ?

K1 : On devrait commencer par remarquer que ces phénomènes sont la résultante de la complicité des intérêts Occidentaux avec ceux des intégristes Musulmans et des Dictateurs (Kamits par exemple à Tikama). Pour finir par établir, que ce sont les Trois livres, le Gang TBC (Torah, Bible, Coran) et affidées (franc-maçonnerie,…) qui sont les sources ultimes de cette tragédie…

K2 : …Et, donc, nous retombons de plain-pied sur notre fameux Gang TBC qui se joue de l’Humanité ?

K1 : Oui. Et, la boucle est bouclée ! En conséquence, NOUS RAPPELONS AU MONDE MU KAMA aujourd’hui enfermé dans des Etats devenus des prisons et mouroirs à ciel ouvert à TIKAMA, poussé dans les airs, sur les routes, à travers déserts, mers et océans par des Dirigeants qui font la pluie et le beau temps du Gang TBC et affidées, D’ARRÊTER D’INVESTIR LEUR ENERGIE SPIRITUELLE dans ce Gang et ses affidées !

MONDE MU KAMA REVIENS AU PARADIGME INTELLECTUEL DE TES ANCÊTRES !