Par Tchibouela Makosso
K1 : Nous parlions dans nos précédents échanges de
l’Ordre de Mort et de l’Ordre de Vie qu’il me semble nécessaire d’y revenir
afin de les illustrer à nouveau par des exemples tels ceux issus de
l’actualité.
K2 : …que nous montre l’actualité à ce sujet ?
K1 : L’Europe a eu ses yeux rivés ces derniers mois
sur la Grèce. Les Européens se sont investis à construire une maison commune
dite zone euro. Cet objectif qui en soi est noble s’est construit sur un
scénario (Traité de Maastricht) qui n’a pas recueilli l’entière adhésion des
peuples européens.
Pour parvenir à
cette construction, des critères furent posés servant à la fois d’assurer
l’intégration des nouveaux Etats et la stabilité de l’édifice de la zone. Et,
pourtant, la Grèce dont la situation économique ne satisfaisait point les dits
critères fut malgré tout admise. Le temps passant n’a pas suffi à diluer les
difficultés grecques au sein de la zone euro. Au contraire. La situation
grecque ne s’améliorant guère obligea la zone euro et donc les autres Etats à
renflouer les caisses grecques moyennant des prêts sans cesse porter à la
hausse.
Des prêts dont
il faut le rappeler sont utilisés d’abord et majoritairement pour rembourser des emprunts dont ceux acquis
auprès de la zone euro et d’autres créanciers (FMI, fonds souverains,…) : Autant dire, une
situation ubuesque ! Car, la Grèce n’arrivera jamais à rembourser ses
emprunts qui seraient continuels, en dépit des exigences qui lui ont été
assignées par ses Créanciers : conduire une politique poussée des réformes
fiscales et sociales et d’engager une privatisation à outrance de son
patrimoine.
Dans ces
conditions, l’Ordre que constitue la construction de la zone euro devient un
Ordre de Mort pour la Grèce.
Pour
retrouver un Ordre de Vie, la Grèce doit soit bénéficier de la part de ses
Créanciers un effacement ou une importante réduction de sa dette, soit sortir
de la zone euro.
Pour les
autres Etats de la zone euro, le maintien de la Grèce sous perfusion ou sa
sortie serait aussi synonyme d’un coût qui rend déjà mortifère l’Ordre que
représente la construction ou le maintien de la zone euro. Là aussi, seul un
retour aux monnaies nationales serait de nature à redonner de l’oxygène aux
Etats et donc à alléger leurs politiques fiscales et sociales plombées
aujourd’hui par l’euro.
K2 : Et, à Tikama ?
K1 : Tikama s’illustre toujours malheureusement sur
le terrain de l’Ordre de la Mort. Pendant que Bassa Kama aspirent au mieux-être
et à donner le meilleur d’eux-mêmes et donc recherchent à construire l’Ordre de
vie, leurs dirigeants à la perspective réduite qu’à leurs propres intérêts leur
font perdre du temps dans des débats inutiles de révision ou changement des
Constitutions ! C’est le cas par
exemple de SASSOU NGUESSO Denis au Congo-Brazzaville, NKURUNZIZA au Burundi et
KABILA en RDC. Pour caricaturer : Alors que le Monde Non-Mu Kama œuvre par
ailleurs sans relâche au progrès scientifique et technique, les Dirigeants des Etats Bassa Kama à Tikama s’égarent dans
des initiatives aux antipodes des préoccupations de leurs peuples et de
l’Humanité.
Aussi est-il
requis d’attirer l’attention des courtisans de tout poil ou des opportunistes
sans scrupules prêts à apporter une caution morale, économique, scientifique,
technique, politique, … aux sangsues des peuples Mu kama à Tikama….Car, ils
sont co-auteurs et complices des malversations économico-financières et crimes
divers commis par ces Dirigeants Mu Kama contre leurs peuples.
K2 : Que veux-tu dire ?
K1 : Aveuglé par sa mégalomanie et son
obsession à vouloir se cramponner au pouvoir, Denis SASSOU NGUESSO prenons-le
comme exemple, fait des pieds et des mains avec les deniers de l’Etat Congolais
pour s’attirer la sympathie de nombreuses personnalités politiques et
économiques de l’Occident et de l’Orient aux dépens des besoins criards du
peuple Congolais. Ces personnalités deviennent participantes à la dégradation
continue de la Vie des Congolais. Et, donc s’imposent en éléments des rouages
de l’Ordre de Mort dans lequel ce Dirigeant a ainsi inscrit la Vie des
Congolais.
K2 : Ces personnalités sont-elles susceptibles de
subir de la part du Monde Mu Kama des poursuites judiciaires ?
K1 : Aucune d’elles en effet, pour en revenir au
cas du Congo, ne pourrait invoquer l’ignorance de la réalité sociétale
congolaise pour espérer s’en tirer sans poursuite. Car, à l’ère de
l’information, les dérives gestionnaires hors normes de SASSOU NGUESSO Denis et qui défient
l’entendement sont connues de ces milieux. C’est donc, en toute connaissance de
cause que ces personnalités vont apporter leur caution contre des espèces
sonnantes et trébuchantes à SASSOU NGUESSO
Denis !