LE SURSAUT!

"L'APPEL AU MONDE KAMIT POUR UN CHANGEMENT DE PARADIGME INTELLECTUEL: REVENONS AU PARADIGME INTELLECTUEL DE NOS ANCETRES, LE SEUL, L'AUTHENTIQUE, NOTRE VERITABLE MAISON, L'UNIQUE SOURCE DE NOTRE SALUT, LA CLE DE NOTRE UNITE ET DE NOTRE EPANOUISSEMENT, LE TRAIT QUI NOUS RECONNECTE AUX TROIS DIMENSIONS DU TEMPS: LE PARADIGME INTELLECTUEL KAMIT(PIK)"

mardi 30 décembre 2014

Paroles libres de Kamits sur la Renaissance

Par Tchibouela Makosso

K2 : La dernière livraison sur Le Billet Bantura vient de montrer que les Européens renouent avec la vérité historique faut-il s’en réjouir ?

K1 : Cette révélation de nos contemporains Occidentaux comme le dit si bien l’article, ne peut que nous réjouir à plus d’un titre. D’abord, du point de vue occidental, c’est la preuve que tôt ou tard le mensonge finit toujours par être rattrapé par la Vérité. Les Occidentaux ont déployé depuis le 19ème siècle des moyens colossaux pour supprimer dans la mémoire collective de l’Humanité le souvenir de la contribution des Nègres à la civilisation. Ils se sont ainsi employés à opérer un GENOCIDE CULTUREL contre les Noirs et l’Afrique. Cet élan meurtrier les a conduit jusqu’à s’approprier comme par un meurtre symbolique TOUTE EXPRESSION DU GENIE CREATIF NEGRE sur Terre ! C’est tout simplement inouï ! Et, il convient de réaliser la GRAVITE de cette entreprise machiavélique !
Et, durant ce parcours, les Occidentaux sont tombés dans des paradoxes qui auraient dû leur faire prendre conscience que le cheminement qui était le leur était voué à l’échec : par exemple, d’un côté, ils encensaient l’esprit rationnel et de l’autre, refusaient de recourir au même esprit pour conforter les positions alors exprimées en Egyptologie…

K2 : Peux-tu clarifier tes propos ?...

K1 : …Bien sûr !…En fait, les progrès de la science et de la technique au 20ème siècle ont emmenés à disposer de moyens qui auraient dû trancher de façon définitive ce qui advint à partir du 19ème siècle aux yeux des Falsificateurs Occidentaux de l’Histoire de l’Egypte antique, une question, à savoir, l’origine raciale des Anciens Egyptiens. Ces moyens dont notamment ceux permettant d’accéder à l’intimité d’un individu, sont le dosage de la mélanine sous ses deux variétés l’Eumélanine et la Phaéomélanine et, l’identification de l’ADN.  
Or, pendant que l’Occident déclamait à qui veut l’entendre, son attachement à l’esprit rationnel ou Cartésien (comme pour dire qu’autrefois, les Hommes ignoraient son existence. Ce qui est complètement mensonger) comme voie d’accès et d’expression de la connaissance, curieusement, l’origine raciale des Anciens Egyptiens est la seule question dont l’Occident s’obstinait à ne point justifier son positionnement sur les bases du dit esprit Cartésien !
Du coup, les Occidentaux se sont perdus dans des conjectures vaseuses, inconsistantes, incohérentes, se prenant le pied dans le tapis face à cette REALITE TENACE qu’ils n’ont pu vaincre par le mensonge !
Il faut dire que la tâche LEUR FUT tout simplement INSURMONTABLE ! Et, c’est ici, QU’IL CONVIENT DE RENDRE HOMMAGES A NOS ANCÊTRES : C’EST LEUR LEGS IMMENSEMENT RICHE ET VARIE S’ETALANT SUR PLUSIEURS MILLENAIRES, QUI A VAINCU DE FAIT L’ENTREPRISE FALSIFICATRICE DE L’OCCIDENT ! C’EST CE DEPÔT QUI NOUS LIBERE AUJOURD’HUI, NOUS MONDE KAMIT ET TIKAMA (Afrique) du projet esclavagiste objectif et moralo-spirituel de l’Occident ! Et qui LIBERE AUSSI A REBOURS L’OCCIDENT !
Si, nos Ancêtres ne prirent point ces dispositions d’essaimer les traces de leur passage ici sur Terre, NOUS SERIONS CONDAMNES A JAMAIS ! Car, les Ancêtres des Occidentaux et leurs descendants n’y allèrent point avec le dos de la cuillère pour nous mettre au ras des pâquerettes ayant été convaincus au préalable qu’ils ne pouvaient pas vivre sur Terre sans nous avoir écrasés!...

K2 : Et, du point de vue du Monde Kamit que peut-on retirer de cet aveu du Monde Occidental via Philippe CHARLIER ?

K1 : Disons d’abord avant d’aborder cet aspect, qu’il y a encore beaucoup à dire sur les conséquences de cet aveu d’un point de vue occidental. On y reviendra une autre fois. Cependant, vu du Monde Kamit, les sceptiques Kamits englués dans le déni de Soi individuel et collectif, eux qui pensent toujours tant que l’Occident n’a pas parlé, toute autre parole n’est que du vent, constateront enfin leur Maître de lumière aligné sur la VERITE IMPLACABLE, la SEULE VRAIE DICTATURE QUI NE PEUT ÊTRE VAINCUE ! La continuité charnelle du Monde Kamit étant rétablie, ils y trouveront ENFIN EUX AUSSI à travers cet aveu, la FORCE et le SURSAUT de renouer avec eux-mêmes, avec nos Ancêtres et le paradigme intellectuel Kamit (PIK), et d’une manière générale avec la MEMOIRE INTEGRALE DE L’HUMANITE de laquelle nous avions été coupés !...

K2 : C’est dire, tant pour le Monde Kamit encore enfermé dans le déni de Soi individuel et collectif et le Monde Non-Kamit, une nouvelle ère de rétablissement de la Vérité vient donc de s’ouvrir ?

K1 : Absolument ! Mais, cette ère dont tu parles est déjà empruntée par les Kamits qui comprirent tôt l’escroquerie qu’opéra le Monde Non-Kamit sur la Mémoire de l’Humanité via le rapt de celle du Monde Kamit.

La reconnaissance génétique de l’origine nègre/kamite des Anciens Egyptiens et donc de la civilisation Egypto-Nubienne s’étend jusqu’à celle des fondements de la civilisation dans toutes ses composantes. Le Monde Kamit en tant qu’Aîné a apporté ses lumières au reste de l’Humanité donc, le Monde Kamit  peut REVENIR avec CONFIANCE vers le DEPÔT, le LEGS de SES ANCÊTRES : D’où, la RENAISSANCE KAMITE ! Autrement dit, la RECONNAISSANCE DE LA VERITE signe LA FIN DES VOIES D’EGAREMENT qui se sont jetées sur le Monde Kamit depuis au moins 5 siècles ! 

lundi 29 décembre 2014

Enfin, nos contemporains Occidentaux adhérent à la Vérité : Les Anciens Egyptiens étaient des Nègres !

Par Tchibouela Makosso

La révélation, c’est le cas de le dire est passée inaperçue ! Dans son émission sur Radio France Internationale (RFI) du 21 février 2010, intitulée « Autour d’une question » voir liens en fin de l’article, Caroline LACHOWSKY (C. L.) y recevait le paléo-pathologiste Philippe CHARLIER (P. C.) sur la question de « L’ADN de TOUTANKHAMON et autres révélations sur les morts de l’Antiquité ». On y relève dans leurs échanges, l’extrait suivant :

C. L. : …Et, pour nos Auditeurs, comme ça, alors comment on pourrait se représenter Akhenaton ?
P. C. : Eh bien, comme un homme normal tout simplement ! Mais, un homme à peau noire. N’oublions pas que les Egyptiens avaient une peau noire dans l’Antiquité, ils l’ont toujours un petit peu maintenant. Mais, ils l’ont perdu au fur et à mesure des passages des populations sur le sol égyptien.
Mais, le peuple égyptien je déteste cette expression, négroïde, parce qu’elle a des connotations raciales lamentables, malgré tout c’est une réalité biologique, il faut vraiment s’imaginer les individus égyptiens antiques comme ayant une peau noire beaucoup plus que maintenant.

On ne peut que rendre un vibrant hommage à Philippe CHARLIER, qui remet ainsi l’Europe sur les pas de la Vérité historique tels que le firent avant lui d’autres Européens tels que : Hérodote qui visita l’Egypte au Vème siècle avant notre ère et, y rapporta un témoignage digne de confiance en tant que témoin oculaire de l’Histoire de l’Humanité. Ses observations et ses analyses l’emmenèrent aussi à démontrer par exemple, que les habitants de la Colchide étaient d’origine égyptienne en s’appuyant d’une part, sur les déclarations des Egyptiens eux-mêmes qui les considéraient comme les descendants d’une colonie Egyptienne qui s’y installa du temps de YAYA MPEWU (Pharaon) Sésostris. Et, d’autre part, toujours selon lui-même Hérodote sur deux indices : le premier c’est qu’ils sont noirs et qu’ils ont les cheveux crépus... (Hérodote, livre II, traduction Larcher/Cf. Nations Nègres et culture/Cheikh ANTA DIOP/p. 38).

D’autres Européens confirmèrent par leurs observations l’origine nègre des Anciens Egyptiens dont les Anciens Grecs et les Français Denon (Dessinateur de Napoléon lors de son expédition en Egypte en 1799) et Volney (Voyageur français en Egypte au XVIIIème siècle).

Et, pourtant en dépit de tous ces témoignages, les Historiens modernes Occidentaux portés par l’idéologie de la suprématie blanche, vilipendèrent le témoignage d’Hérodote, le firent passer pour un menteur, déformèrent ses textes et passèrent sous silence les témoignages des autres Européens.  Ils se mirent alors à falsifier copieusement l’Histoire de l’Egypte antique : Les Nègres devinrent des Blancs et l’Egypte fut séparée de l’Afrique pour être rattachée à l’Orient !

Cette falsification s’entendait tant dans l’interprétation des textes que dans l’atteinte à l’intégrité (couleurs et contours des profils retouchés) des peintures, Bas-reliefs, statues et figurines.
La révélation de Philippe CHARLIER vient aussi confirmer les travaux des Savants Africains au rang desquels, le Professeur CHEIKH ANTA DIOP sur qui les Historiens Occidentaux modernes s’acharnèrent à tourner en dérision sa thèse pertinente de l’origine nègre des Anciens Egyptiens. Les Africains et Afro-descendants qui s’approprièrent par la suite ces travaux dans l’élan de la Renaissance Kamite furent considérés comme des illuminés, des racistes à rebours et invétérés communautaristes!
L’aveu (c’est une réalité biologique) de Philippe CHARLIER montre que des études génétiques furent entreprises sur les momies égyptiennes pour asseoir cette assertion.

En conséquence :
Toutes les œuvres occidentales (livres, films, …) ayant falsifiées l’Histoire de l’Egypte antique sont dorénavant à reléguer au rang des rebuts.
Sur le plan juridique, la falsification de l’histoire de l’Egypte antique tombe sous le coup de la loi.
Les Africains peuvent continuer à se réapproprier sereinement l’héritage de l’Egypte antique et réaliser l’immense contribution de l’Afrique, du Monde Noir/Kamit à la civilisation.

LIENS :
http://telechargement.rfi.fr/rfi/francais/audio/magazines/r179/autour_de_la_question_20141202_1410.mp3

lundi 22 décembre 2014

L’unité nationale et l’intangibilité des frontières : Nouveaux pièges des Etats indépendants africains

Par Tchibouela Makosso
2ème partie

La balkanisation de l’Afrique fit naître un contexte nouveau de cohabitation forcée des ethnies.    
La colonisation exacerba le clivage ethnique en tant que paramètre au service de sa politique du diviser pour régner. Le compartimentage du Monde Africain conforta le pouvoir du Colonisateur et le hissa en point focal pour les ethnies. Ainsi, au sortir de la colonisation, chaque ethnie aspira à prendre la place du Colonisateur.
Ces ethnies se différenciaient aussi les unes des autres par leur poids démographique. Celui-ci, devint dans l’Afrique post-coloniale une donnée essentielle dans l’accession au pouvoir.
L’Afrique fut encouragée vicieusement à pratiquer la démocratie à la sauce occidentale où le gain d’une consultation populaire s’établit à la majorité des suffrages exprimés. C’est alors qu'entre en scène l’influence du poids démographique ethnique.
En effet, les ethnies de faible poids démographique se rendirent rapidement compte qu’en raison des réflexes ethniques qui emmènent à orienter le vote vers les leaders de son ethnie, il leur serait impossible d’accéder au pouvoir suprême dans un système électoral basé sur la majorité.
Par ailleurs, le refus des Africains de faire un inventaire conséquent de la colonisation, laissa en place au sein de la société africaine le cadre qu’érigea le Colonisateur. De la sorte, au lieu de mettre en place une forme d’organisation et de gestion en phase avec la réalité africaine, les Africains firent le choix fatal de garder le modèle issu de la colonisation !

Conscient des faiblesses d’un tel modèle, qui allait conduire inévitablement la société africaine vers des lendemains instables, l’ex-Colonisateur dans son élan jamais assouvi de satisfaire ses intérêts, n’hésita point à utiliser les ethnies minoritaires pour reconquérir ses positions perdues par la décolonisation.
Alors, les minoritaires furent et sont utilisés comme vecteurs de guerres en Afrique étant aidés dans leurs tâches par les Occidentaux. Une fois installées au pouvoir, ces minorités s’y cramponnent via la dictature et la terreur, privant au passage au grand nombre le minimum vital auquel il a droit.
Le discours sur l’unité nationale et l’indivision du pays devient qu’un langage creux, un paravent dont se sert une minorité pour marginaliser la majorité avec la caution des puissances occidentales.
Ce discours établit une domination interne d’origine africaine contre les autres africains partageant un même espace/territoire. Des Africains colonisant, abusant et marginalisant les autres.

De ce point de vue, le cas du Congo-Brazzaville est très illustratif de cette triste réalité :              
Les Ngalas originaires du Nord et ayant accéder au pouvoir par la guerre (politique génocidaire) avec l’aide de la France de Monsieur Jacques CHIRAC en 1997, ont fait main basse sur l’économie (dont la majorité de la richesse à savoir le pétrole entre autres vient du Sud) et l’appareil de l’ex Etat du Congo. La majorité de la population de l’ex-Etat du Congo vit dans l’extrême dénuement pendant qu’une infime minorité s’est approprié les immenses rentes pétrolières et affiche un train de vie qui défie l’entendement et où l’unité d’enrichissement est le milliard de francs CFA !
Outre les Ngalas, l’ex-Etat du Congo renferme deux autres groupes que sont les Kongos et les Tékés. Le Congo est devenu un ex-Etat, car à la date du 30 avril 2014 fut déposée à l’ONU, la requête de création de l’Etat du Sud Congo. Les Ngalas par leur approche différenciée de la gestion de l’ex-Etat du Congo ont créé de fait l’Etat du Nord Congo ayant pour capitale Oyo. Les ressortissants du Sud par ses 9 signataires de la requête de création de l’Etat du Sud ont pris le courage de formaliser la division de fait instituée par les Ngalas lesquels se cachant sous le paravent de l’unité et l’indivision du pays pillent le Sud !

En définitive, face à des logiques génocidaire, dominatrice et compromettant le vivre ensemble engagées par les uns, la séparation s’impose comme une mesure conservatoire et de protection des populations afin qu’elles accèdent au Bien-être auquel elles ont légitimement droit. La création de l’Etat du Sud Congo obéit à cette exigence pour la sauvegarde et le triomphe de la Vie !

La création du Sud Soudan et des nouveaux Etats européens (Macédoine, Tchéquie, Slovaquie, Bosnie, Slovaquie, Kosovo) s’inscrit dans la même démarche.

mardi 28 octobre 2014

Paroles libres de Kamits sur la Renaissance

Par TCHIBOUELA MAKOSSO

K2 : On se retrouve à nouveau avec les évènements qui font l’actualité à une sorte de re-make, du déjà-vu : Etat islamique du levant ou Daesh,… ?

K1 : Nous l’avons déjà évoqué dans nos échanges, le système en cours dans le Monde a besoin de sang, d’effluves de douleur et de peines de l’humanité comme carburant. Il a besoin de maintenir le Monde dans d’incessantes précarités. Hors de question de laisser à l’Humanité un répit, de jouir de paix. Tel est son crédo.

Depuis, 2001 selon l’Occident, le Monde serait entré dans un conflit de civilisations entre l’Orientale (musulmane) et l’Occidentale (judéo-chrétienne). Suite à cet antagonisme et des tragédies qu’il génère, un arsenal de dispositifs (juridiques et matériels) furent et sont mobilisés pour en prévenir les risques.
Sur le plan bancaire, la surveillance des transactions a été renforcée pour en identifier les sources et les destinataires. Au point que, les flux engagés dans l’achat d’armes par exemple, ne peuvent plus passer inaperçus. Ainsi, en parlant d’armes, on peut se demander ce qui peut justifier l’achat de quantités importantes de celles-ci par le Qatar par exemple. Si, ce n’est d’alimenter des théâtres d’opérations à travers le Monde (Lybie, Syrie,…) qui lui ont valu d’être indexé comme tel.

Ce que je veux dire, étant que l’Etat islamique que la majorité de l’opinion publique internationale a découvert de façon subite l’existence, n’a pas pu s’ériger du jour au lendemain avec une telle logistique, sans que ceux qui disposent de moyens colossaux de surveillance ne s’en soient guère rendu compte.
La guerre en Syrie et l’instabilité en Irak a mis en place dans cette région du Monde, une véritable plateforme de convergence d’intérêts multiformes (spirituels, militaires, économiques).
Et, c’est là où apparait la collusion d’intérêts. Dans ces conditions, les autorités occidentales ayant engagées les moyens militaires de leur Etat dans cette région,  ne peuvent plus jouer à « l’ignorant pris par surprise » pas les faits et gestes des autorités religieuses de l’Etat islamique du levant ! 

K2 : En somme, on se retrouve à peu de choses près à la situation en Afghanistan ?

K1 : Tout à fait ! Dans les années 80, les Américains combattirent les Soviétiques en Afghanistan via les Moudjahidines à qui ils fournissaient des armes dont les fameux missiles Stinger et du conseil militaire. De ces Combattants Musulmans, on en est arrivé à Al Qaeda en passant par les Talibans.
Oussama Bin Laden qui collaborait déjà avec les Américains en Afghanistan devint par la suite leur ennemi public numéro 1.
Aujourd’hui, Daesh sont les anciens collaborateurs des Occidentaux en Lybie, Syrie et Irak qui sont dorénavant le nouvel ennemi public numéro 1 de l’Occident !

K2 : Finalement, on voit dans tous ces tableaux, qu’au départ, on part toujours d’un bon sentiment consistant à rechercher la délivrance d’un peuple d’un pouvoir jugé tyrannique pour aboutir à un conflit de civilisations…

K1 : Toute civilisation est assise sur des modèles ou référents qui en constituent son paradigme intellectuel. C’est au sein de ces modèles où il faut rechercher la présence éventuelle des germes de violence qui conduisent aux conflits. Et de ce point de vue, l’Islam, pierre angulaire de la civilisation orientale d’une part, et d’autre part, la Torah et la Bible, assises de la civilisation occidentale sont EN SOI DES VECTEURS DE VIOLENCE. Ces LIVRES sont des livres de l’EPEE (image de toutes les armes) et du SANG (guerres, précarités incessantes, déstabilisations)! Des VERITABLES CALAMITES pour LA VIE SUR TERRE !
Ces Livres ont subjugué et détourné le Libre-arbitre de millions d’âmes par le mensonge et la violence. Et, chacun d’eux s’acharne à imposer sa vision existentialiste hors de son bassin d’expression primitive.
Ainsi, TOUT s’explique en se basant sur les paradigmes intellectuels des peuples qui sous-tendent les civilisations dont ils sont porteurs ou qu’ils aspirent à réaliser.

K2 : Un paradigme intellectuel ne s’exprime que s’il y a des hommes et des femmes, et donc, un ou des territoires. Autrement dit, la responsabilité du Monde Mu Kama se trouve également engagée dans l’occurrence de cette trajectoire tragique de l’Humanité. Est-ce le cas ?

K1 : Absolument. La vitalité d’un paradigme intellectuel est liée à l’adhésion des hommes et des femmes à son message. Le Monde Mu Kama ou Bassa Kama est de nos jours dispersé par les modèles spirituels venus hors de son sein. Bassa Kama chrétiens et Musulmans non seulement contribuent à vitaliser les religions chrétienne et musulmanes, ils participent aussi à faire des territoires où ils sont implantés (TIKAMA et ailleurs) des terres d’expression de la VIOLENCE dont sont porteuses ces deux religions. D’où, le cas de Boko Haram au Nigeria. Le Mali, le Centrafrique, Soudan en sont d’autres exemples.
Ainsi, TANT que des Bassa Kama resteront affiliés à ces religions du sang et du glaive, TIKAMA ne CONNAITRA PAS LA PAIX !


Aussi, IL EST A NOUVEAU RAPPELER AUX BASSA KAMA de FAIRE UN BON USAGE DE LEUR LIBRE-ARBITRE en REVENANT AU BON DEPÔT DE NOS ANCÊTRES, LE PARADIGME INTELLECTUEL KAMIT !

mercredi 10 septembre 2014

L’unité nationale et l’intangibilité des frontières : Nouveaux pièges des Etats indépendants africains


Par Tchibouela Makosso




Les années soixante virent la majorité des peuples africains accéder à l’indépendance après une longue période qui conjugua esclavage et colonisation. Une expérience aussi traumatisante aurait dû pousser les Africains d’en faire un bilan afin d’une part, de comprendre ses tenants et aboutissants. Et, d’autre part, de dégager les perspectives du nouveau « Vivre Ensemble » auquel ils allaient dorénavant s’atteler à construire dans cette Afrique nouvelle. 


 En lieu et place d’un inventaire, les Africains s’empressèrent de conforter l’émiettement de l’Afrique tel que le réalisèrent les colonisateurs européens lors de la conférence de Berlin (novembre 1884 à février 1885) : L’intangibilité des frontières héritées de la colonisation fut reconnue et retranscrite dans les constitutions des nouveaux Etats. De plus, toutes les aliénations qui affectèrent les peuples Africains ne furent point remises en cause. Ainsi, la Franc-maçonnerie, le Christianisme, l’Islam,…ne firent point du voyage de retour de ceux qui nous les apportèrent.


Ces aliénations et le cadre d’administration coloniale ayant subsistés à l’indépendance, la voie aux dérives dans la gestion sociétale de l’Afrique nouvelle fut alors grandement ouverte.


Très vite, la course au pouvoir, à la place du Colon devenue vacante s’affirma comme la préoccupation fondamentale des peuples Africains.


Dans cette quête effrénée, le modèle du Colon en fut la norme.


Le Colonisateur fut chez nous minoritaire. Et, pour asseoir son pouvoir, il en fut le détenteur des leviers de la société qu’il contrôlait. Ainsi, il se retrouva à la tête de l’administration, de l’appareil économique et des structures socio-culturelles. Et, délégua aux locaux, des postes secondaires.


Autrement dit, pour dominer un peuple, nul n’est besoin d’occuper toutes les strates, seules les strates de responsabilité et la possession des compétences suffisent. En procédant ainsi, les Colonisateurs marginalisèrent les locaux dans l’acquisition des compétences supérieures permettant d’avoir part à l’exercice du pouvoir. Et, donc, ils les rendirent inaptes à gouverner la société qu’eux les colonisateurs vinrent bâtir.


Cette recette fut mimée par les locaux. Et, elle est encore utilisée par les ex-colonisateurs dans leur volonté de déstabilisation et de reprise en mains des Etats africains. 


Que voit-on donc sous nos jours d’indépendance ?


L’indépendance des peuples Africains devrait marquer dorénavant l’affirmation souveraine de leurs propres choix et aspirations. Or, l’Occident, sans cesse en quête de matières premières et de marchés a joué de la naïveté de certains Africains pour continuer à bénéficier des largesses africaines sans la contrepartie équivalente.


A cette fin, l’Occident s’est toujours via sa politique du diviser pour régner, porter vers les minorités. Aussi, retrouve-t-on à la tête de nombreux Etats africains des ressortissants de minorités ethniques.


Pourquoi le choix des minorités ?


Pendant son règne de colonisateur, l’Occident usa de sa règle de discorde pour diviser et asseoir entre les peuples dans les colonies, des différences qui n’en furent pas au fond : Sud contre Nord, Est contre Ouest, valorisation sociale de tel peuple aux dépens d’un autre, supériorité intellectuelle de tel peuple,…


 A la sortie de la colonisation, les nouveaux Etats apparurent telles des mosaïques ou des bric-à-brocs de peuples. Un tel contexte fut propice à l’exacerbation de la concurrence pour l’accès au pouvoir. Et, donc, offrait favorablement à l’Occident, un terrain de jeu où il pouvait venir faire son marché de valets à ses intérêts contre ses services. Promouvant d’un côté la démocratie, l’Occident prépare toujours par ailleurs d’autres cartes (sujets africains acquis à sa cause) prêtes à être battues en temps utile !


C’est alors qu’entrent en scène, les minorités. Le peuple minoritaire ne faisant pas le poids devant un peuple majoritaire, aurait tendance pour obtenir le pouvoir et le conserver, à faire les concessions les plus importantes à l’Occident.


Cette minorité pour conserver son pouvoir se met ensuite à marginaliser les autres composantes sociétales : discrimination dans l’administration, l’économie, l’armée et l’accès à la formation. Ainsi, comme il fut déjà dit bien avant, en restreignant l’accès des autres à la gestion de l’Etat, élimine la concurrence et rend de ce fait, les autres, inaptes au pouvoir.


En agitant par ailleurs, le discours sur l’unité du pays et l’intangibilité des frontières permet de verrouiller le dit pouvoir qui peut devenir très rapidement assimilable à une dynastie, si les peuples victimes de discriminations ne réagissent pas !

dimanche 24 août 2014

Qui suis-je (devenu) ? Pourquoi (comment) ? Où vais-je (irai-je) ?

Par Tchibouela Makosso
Partie 2


K2 : Au vu de ce que nous avions dit précédemment, y’a t’il lieu d’éprouver un quelconque sentiment de culpabilité de s’identifier en tant que Kamit ?

K1: Non. Pourquoi allons-nous nous culpabiliser en s’identifiant selon notre ethnonyme Kama et toutes ses déclinaisons (Kamit, Bassa Kama, Mussu Kama,…) ? Il n’y a aucune raison. Comme déjà dit, certains s’identifient déjà selon leur patriarche (les Sémites), à nous de valoriser nos propres identifiants. On n’a pas à s’en priver. Et, nous ne portons atteinte à qui que ce soit en procédant ainsi. Nous avons retrouvé notre MEMOIRE, à NOUS DE REAFFIRMER CE QUE NOUS SOMMES !

K2 : Mais à la différence des autres, notre ethnonyme est aussi un marqueur racial ? Comme qui dirait notre affirmation communautaire est aussi raciale !

K1: Oui. Car, Kama se rapporte à notre complexion et à tous les autres attributs ayant traits à notre phénotype. Ce qui n’est point le cas des autres ethnonymes (Sémite par exemple). Est-ce pour autant qu’il faille y renoncer ? Non. Cela me fait penser à un bref échange que j’eus avec un Non-Kamit qui suite à la signification de « Monde Kamit »  que je lui donnai, me dit avec agacement: « Et, les autres qui sont-ils alors ? ». Cette personne, du haut de son âge s’interrogea-t-elle une seule fois « S’il y a des Sémites, qui sont donc les autres ? ».
IL EST DORENAVANT TEMPS DE METTRE EN AVANT NOTRE RELATION AVEC NOS ANCÊTRES. Et, plus personne, ni aucune nation, ni aucune culture ne nous empêcheront d’exprimer notre identité communautaire via le paradigme intellectuel kamit. L’espace unitaire d’expression communautaire kamite est la maison, chez soi.

K2: Peut-on donc affirmer que Renaitre selon notre paradigme intellectuel passe par la réappropriation de l’ethnonyme Kama tant individuellement que collectivement ?

K1: Absolument. Déclarer « Je suis mussu kama » signifie que j’ai enfin retrouvé et pris conscience de mon creuset, notre univers communautaire kamit ! Ainsi, le logement devient l’espace d’expression de l’identité kamite que dès lors déjà sur le plan individuel, on s’est approprié le MOI MUSSU KAMA !

K2 : Peut-on par ailleurs considérer, que cette affirmation du Soi Kama ou Soi Kamit peut contribuer à lutter contre les exclusions dont le Monde Kamit souffre dans certaines contrées, par exemple en Occident ?

K1: Affirmer notre identité renvoie à la MEMOIRE de notre communauté. Ce qui implique une exigence à clarifier la trajectoire du Monde de Kama depuis les origines ou aussi loin que l’on peut la remonter. Cette exigence concerne tout simplement la Mémoire de l’Humanité. Or, la Mémoire de l’Humanité a été falsifiée par le Monde Non-Kamit à son profit et donc à nos dépens.
Ainsi, le Monde de Kama en retrouvant sa Mémoire emmène LA MEMOIRE DE L’HUMANITE à se dépouiller du mensonge et à réintégrer la VERITE.
La Renaissance du Monde de Kama est la Renaissance de la VERITE de LA MEMOIRE DE L’HUMANITE. Comme qui dirait, L’APPEL A LA RENAISSANCE KAMITE VENUE DE NOS ANCÊTRES N’EST QUE L’APPEL DE LA MEMOIRE DE L’HUMANITE POUR SA REINTEGRATION DANS LE CHAMP DE LA VERITE !

Les préjugés racistes et sa cohorte d’exclusions et de manipulations dont est victime le Monde de Kama résultent d’une lecture tronquée, dissimulée et falsifiée de la Mémoire de l’Humanité. Une lecture biaisée dont se sont imprégnés des Kamits sous la forme du « Déni de Soi individuel et collectif ». Au point que, à titre d’exemple, je m’entendais encore dire de la part d’une Kamite, que pour elle il était hors de question de donner des  prénoms africains à ses enfants !
Cette dame pense-t-elle qu’en procédant ainsi elle rendrait service à ses enfants ? Loin de là. Elle ne fait qu’entériner la vision des autres et leurs préjugés. Par son choix, elle donne encore du temps à ce qu’elle consciemment ou inconsciemment prétend combattre ou éviter à ses enfants. Elle se trompe de solution.

Ainsi donc, ce sont uniquement les Bassa Kama par l’affirmation de leur identité retrouvée, la Mémoire du Monde de Kama que s’estomperont les affres dont est victime le Monde de Kama. 

dimanche 27 juillet 2014

APPEL A LA RENAISSANCE KAMITE !

Qui suis-je (devenu) ? Pourquoi (comment) ?
Où  vais-je (irai-je) ?


K2 : On entend souvent parler d’antisémitisme, que veut-il dire ?
             
K1 : L’antisémitisme est le rejet dont sont victimes les Sémites. Le mot Sémite vient du nom Sem, patriarche selon la Torah/Bible et Coran des peuples Sémites (Juifs et Arabes). Mais, au vu de l’usage dont est fait du mot antisémitisme, il est apparu qu’il est loin de concerner l’ensemble des Sémites.
Il est restreint qu’aux Juifs. Ou plutôt, les Juifs ont fait le choix de caractériser le rejet dont ils font l’objet non pas par leur ethnonyme religieux Juif, ce qui aurait donné antijuifisme, mais en affirmant la filiation qui les lient à leur patriarche Sem.

K2 : Mais, dès lors que, les Juifs et partant les Arabes revendiquent par l’appellation de Sémite la filiation à leur patriarche Sem, à quel patriarche moi, Noir (e), suis-je rattaché (e) ?

K1 : Selon la Torah/Bible et Coran, outre Sem qui serait le patriarche des peuples Sémites, il y a aussi, Cham, patriarche des peuples Noirs qui peuplèrent l’Afrique. Et, Japhet, celui des peuples indo-Européens.

K2 : D’où, vient le nom de Cham/Kam ?

K1 : En réalité, Cham/Kam, vient du nom par lequel nos Ancêtres Noirs vivant dans la vallée du Nil, désignèrent leur pays, TIKAMA (qu’appelèrent maladroitement les Anciens Grecs, Egypte). C’est-à-dire, LE PAYS/LA TERRE DES NOIRS.
TIKAMA sert aussi par extension à en identifier l’Afrique, d’où l’expression, le continent noir.
Aussi, nous en arrivons aux ethnonymes suivants:
Bassa Kama : Ceux/Celles qui sont Noir (e) s.
Mussu Kama : Celui/Celle qui est Noir (e) s.
Kamit (e) : Ethnonyme francisé signifiant Noir (e).
Monde Kamit : Monde Noir.
Monde Non-Kamit : Monde Non-Noir.

Kama est un nom d’origine noire africaine se référant au charbon de bois. D’où, les déclinaisons suivantes dans diverses langues noires africaines : i kama, li kala,…
Les Anciens Noirs adoptèrent le nom du charbon de bois à la fois, comme identifiant ethnonyme et toponyme en raison de sa couleur noire. Une couleur qui correspondait à leur complexion et à celle de la terre fertile, le limon du Nil.

K2 : Les Juifs mettent en avant leur ancestralité à travers le nom de Sem, ils se placent ainsi aux origines de leur lignée, pourquoi n’est-ce point le cas des Noirs avec notre patriarche Cham/Kam ?

K1 : Affirmer son ancestralité, c’est affirmer son paradigme intellectuel c’est-à-dire, les modèles, guides venus de ses Ancêtres pour en orienter son existence. C’est aussi, évoquer et mettre au centre de sa vie, ses Ancêtres. Les Juifs sont dans leur ancestralité tant en revendiquant leur Patriarche Sem qu’en vivant au quotidien selon la lettre (Torah) de leurs Ancêtres. Ce vécu au quotidien traduit la vision existentielle de leurs Ancêtres. Ainsi, leur spiritualité par exemple, n’est rien d’autre que la vision de leurs Ancêtres.

Toute communauté humaine vit à partir du socle, fruit de l’expérience de ses Ancêtres. De ce socle, s’élèvent les modèles destinés à éclairer l’existence des générations successives de la communauté. Grâce à ces modèles, la communauté dispose toujours d’outils pour faire face à ses préoccupations objectives et subtiles tant du présent que du futur. Ces modèles forment ce que l’on appelle, le paradigme intellectuel d’une communauté.

Or, le Monde Kamit a oublié son paradigme intellectuel originel. En effet, suite aux traumatismes (esclavage, déportation, colonisation et néo-colonisation) subis de la part du Monde Non-Kamit, un nouveau paradigme intellectuel, de pacotille, d’asservissement au Monde Non-Kamit, LE DENI DE SOI (individuel et collectif) a germé au sein du Monde Kamit.

Sous l’impulsion du déni de Soi, le Monde Kamit s’est mis à SE RENIER charnellement (refus de la peau noire et des cheveux crépus), à RENIER son PROPRE CREUSET culturel auquel un regard biaisé et dépréciatif lui en a été donné par les référents non-kamits.

Déporté hors de son socle originel, le Monde Kamit s’investit à suivre l’ancestralité des autres : Le voilà priant les Ancêtres des autres, les réalités spirituelles des autres, s’affublant les noms d’Ancêtres des autres,… en somme, le voilà suivant la vision sociétale des autres (spiritualité, économie, politique, culture et sociale).
En suivant, ainsi les référents des autres, en attendant TOUT des autres, le Monde Kamit s’est mis dans une posture d’Esclave, de passif, de sujet. Et, dans la vision non-kamite, l’Esclave ne peut devenir l’égal du Maître !

K2 : Est-il nécessaire d’aborder ces aspects qui ramènent au triptyque « Qui suis-je devenu ? », « Pourquoi et comment ? » et « Où vais-je/irai-je ? » ?

K1 : Absolument. Car, le Monde Kamit est entrainé en réalité dans un faux rythme civilisationnel qu’il croit être porteur d’une fraternité, solidarité, égalité et véhiculant un universalisme de la chose spirituelle, de la pratique politique et économique, et du fait culturel et social.

On assiste donc, à la plus grande réalité de naïveté et crédulité dont fait preuve le Monde Kamit depuis 5 siècles (échelle courte). Un spectacle d’abdication de tout un peuple ! Il est plus que jamais IMPERATIF, que le Monde Kamit se réapproprie à nouveau le triple questionnement existentiel afin de se sortir du piège de perdition où il se trouve enfermé. Tel est le fondement de L’APPEL A LA RENAISSANCE DU MONDE KAMIT c’est-à-dire, AU RETOUR A NOTRE PARADIGME INTELLECTUEL AUTHENTIQUE, le PARADIGME INTELLECTUEL KAMIT.



vendredi 13 juin 2014

Compte-rendu conférence de Presse/Article publié sur www.brazza-news.com

Scission du Congo : Compte rendu de la conférence de Presse sur la création de l’état Sud Congo
by Officiel Brazzanews

Conférence de Presse sur la création de l’état Sud Congo
10 Juin 2014 – Salon Hoche, Paris
Le Conseil provisoire, signataire de la déclaration de création de l’Etat Sud Congo, a tenu une conférence de presse au cours de laquelle ses porte-paroles, Robert Poaty Pangou et Modeste Boukadia ont respectivement repréciser les raisons profondes de cette décision et indiquer les conséquences politiques et juridiques qui en découlent.
Tout en rappelant principalement les faits criminels dont ont été et sont toujours victimes des personnalités et anonymes originaires des régions Sud du Congo, Robert Poaty Pangou a justifié la création de l’état Sud Congo par la nécessité de protéger des vies humaines en s’exclamant « Nous ne voulons plus nous faire tuer et nous ne nous ferons plus tuer ».
Il a ainsi rappeler les crimes politiques et massacres de masse dont ont été victimes le président Alphonse Massamba-Débat, ancien chef d’état du Congo dont la dépouille n’a jamais été retrouvée, Le cardinal Emile Biayenda, enterré vivant, le président Marien Ngouabi, ancien chef d’état du Congo, dont l’accusation d’assassinat fut portée à tord sur des congolais originaires du Sud Congo tous massacrés à la suite du slogan faussement accusateur « bakongo ba bomi Marien (Les Kongos ont tué Marien)», les 353 jeunes gens triés sur le critère de leur appartenance Sud Congo et massacrés au beach de Brazzaville (la tristement célèbre affaire des disparus du beach).
Il a conclut en précisant, en réponse à une question d’un participant sur la possibilité d’abandonner la démarche si Sassou Nguesso venait à partir du pouvoir, que la création de l’état Sud Congo allait au-delà du pouvoir détenu par la personne de Sassou Nguesso qui n’est qu’un élément du conflit de pouvoir Nord – Sud générateur de dégâts humains sur le peuple du Sud Congo depuis la guerre civile Nord – Sud de 1959.
Les principales annonces de la conférence ont été faites par Modeste Boukadia qui expliquant les conséquences politiques et juridiques de la création de l’état Sud Congo, a annoncé la saisie du Secrétariat Exécutif des Nations Unies en vue de procéder à la nomination d’un Administrateur Judiciaire du CONGO, ayant mandat des Nations Unies, et dont les missions seront de gérer les affaires courantes du Congo à titre transitoire, avec le Gouvernement Spécial Provisoire du Sud Congo. Cet Administrateur Judiciaire aura aussi pour mission de procéder à l’ouverture d’un compte séquestre des recettes du Congo jusqu’au Référendum d’Autodétermination pour la partition humaniste envisagée. Les ordres de règlement émaneront de l’Autorité Spéciale Provisoire sous contrôle de l’Administrateur Judiciaire.
Au niveau politique et institutionnel sur le Congo dans son état actuel, Modeste Boukadia a indiqué qu’ à compter du 30/04/2014, tous les congolais et toute la Communauté Internationale, doivent considérer que Monsieur SASSOU n’est plus le président de la République du Congo dit Brazzaville, que la conséquence de la requête, présentée comme diplomatique, est que désormais, ni Monsieur SASSOU, ni le Gouvernement actuel, ni le parlement n’ont plus la délégation de signature pour leur permettre d’engager l’Etat du Sud Congo. Par ces faits, tout document, tout contrat, tout projet de loi, et autres, émis par le pouvoir de l’ex-République du Congo Brazzaville, se voit de fait désormais de nul et de nul effet.


Gaston Audriac Okongo


Article tiré du site: Brazza-news.

dimanche 8 juin 2014

GRANDE CONFERENCE DE PRESSE

GRANDE CONFERENCE DE PRESSE
CREATION DE L’ETAT DU CONGO


DATE : MARDI 10 JUIN 2014
HEURE : 10H – 12H TRES PRECISES
LIEU : LES SALONS HOCHE
ADRESSE : 9, avenue Hoche – 75008 Paris (Métro : Charles - de - Gaulle Etoile)


-          CREATION DE L’ETAT DU SUD CONGO
Par Robert POATY PANGOU (Ancien Député du Congo)

-          CONSEQUENCES POLITIQUE ET JURIDIQUE DE LA REQUÊTE DEPOSEE A L’ONU
Par Modeste BOUKADIA (président du CDRC)

-          COLLATION



SOYEZ LES BIENVENUS.

mercredi 14 mai 2014

ALERTE INFO A RELAYER D’URGENCE !!!


Un nouvel ETAT vient de voir le jour en Afrique : La République du sud Congo !
Le communiqué relatif à cet évènement, vient d’être publié dans la Presse, par le Conseil Provisoire de l’Etat du Sud du Congo. Il est accessible ici.

L’Etat du Sud Congo est circonscrit aux 5 régions : Kouilou, Niari, Bouenza, Lékoumou et Pool.
Dorénavant, l’Etat du Sud Congo EXISTE autant qu’existe DEJA DE FAIT, l’Etat du Nord Congo dont la Capitale est Oyo.
Enfin, voici, les peuples du sud Congo débarrassés de la politique de régression tous azimut, de la culture de la peur érigée en voie de gestion sociétale, des guerres et coups d’Etat à répétition, des exécutions et arrestations arbitraires,…et surtout du GENOCIDE PLANIFIE contre les peuples du Sud Congo !

Les Ressortissants du Sud Congo sont appelés à S’INVESTIR dans la CONSTRUCTION DE LEUR ETAT, NOTRE ETAT, L’ETAT DU SUD CONGO !
Les peuples du Sud Congo sont appelés à GARDER LEUR CALME et à ne point céder aux provocations !

VIVE L’ETAT DU SUD CONGO !
GLOIRE ET LOUANGES A NOS ANCÊTRES !


---- A RELAYER ----

lundi 28 avril 2014

Paroles libres de Bassa Kama sur la renaissance n° 21

Par Tchibouela Makosso

K2 : On entend parler de plus en plus de sécession à Tikama (Afrique). Serait-ce la nouvelle tendance analogue à ce que l’on vît dans les années soixante ?

K1 : Les années soixante ont vues les anciens territoires nés de la volonté des Etats colonisateurs occidentaux accéder à l’indépendance. Mais, une indépendance somme toute relative. Car, les projets sociétaux auxquels ont été impliquées les populations s’avèrent n’être que la continuité du projet colonial sous des apparats factices d’Etats indépendants. Car, les dirigeants africains qui prirent les rênes de ces nouveaux Etats n’ont faits que préserver et primer les intérêts extérieurs au détriment de ceux des populations placées sous leur autorité.
Le cadre colonial sous toutes ses formes (spatiale, spirituelle, politique, économique, culturelle, sociale) fut maintenu. Les dirigeants africains se sont spécialisés en maintenance de la logique coloniale. En somme, l’esprit colonial continuait à administrer les nouveaux Etats via les Africains eux-mêmes…

K2 : …Est-ce à dire, que les indépendances n’ont rien fondamentalement changé ?

K1 : Oui. Au fond, les dirigeants africains ne sont que des bras avancés au service des intérêts extérieurs. Ces indépendances s’avèrent imparfaites, non-abouties. Car, le cadre qui les motiva et donc refreinait les aspirations des Africains n’avait pas disparu.
La réalisation de celles-ci s’est donc frayer une nouvelle voie, un nouveau chemin. Car, la vie doit triompher…

K2 : C’est donc ainsi, qu’on en arrive aux sécessions ?

K1 : Les sécessions s’imposent comme voie de réalisation des aspirations des peuples placés sous des logiques gestionnaires claniques, ethniques. En effet, dans ces Etats discriminants, le pouvoir est détenu entre les mains d’un clan, d’une ethnie qui s’arroge tous les privilèges dans la jouissance des richesses nationales transformées en biens ethno-claniques. Les conséquences d’une telle gestion sont calamiteuses pour les franges sociétales marginalisées et pour l’ensemble de la société et donc, de l’Etat.
C’est ainsi, que les coups d’Etat, les remaniements incessants des constitutions jalonnent le parcours de ces Etats et leur corollaire, le développement discriminé de l’Etat où certaines régions sont négligées au profit de celle (s) du clan, de l’ethnie au pouvoir.
C’est l’ensemble de la société qui au final pâtit de cette approche gestionnaire…

K2 : Ce sont donc les approches gestionnaires discriminantes en cours à Tikama qui motivent le recours à la sécession ?

K1 : Absolument. Pourquoi continuer à rester dans un ensemble étatique qui ne garantit plus l’épanouissement de tous et où certains se cramponnent au pouvoir sans rechercher le Bien de tous, le triomphe de l’intérêt général ?
Diriger un Etat ou en assumer à quelque échelle, une quelconque responsabilité, c’est se mettre au service de l’intérêt général. C’est œuvrer pour la nation et pas pour une ethnie, un clan en particulier. Encore moins, mettre le pays à la solde des intérêts étrangers.
Il est patent de constater, que les dirigeants africains depuis les indépendances sont les seuls à maintenir un cadre de vie qui est loin d’entretenir la Vie. Un cadre de mort.
Voilà pourquoi, la seule alternative d’emmener un nouvel environnement, un nouveau sursaut, un sursaut de vie dépouillé des entraves coloniales et ethnico-claniques est la sécession.
Comme on peut s’en douter, la sécession devient le fait des autres groupes ethniques lésés et marginalisés.
Ces sécessions sont divinement recevables. Car, elles résultent de la satisfaction de deux critères :
-          Libre arbitre : expression libre des peuples à s’auto-déterminer.

-          Bu Muntu : recherche de l’épanouissement, triomphe de la vie.

dimanche 27 avril 2014

La sécession, voie vers l’épanouissement

Par Tchibouela Makosso

Au sortir de la colonisation, le Monde Mu-Kama espérait enfin prendre en mains, son destin, dans les nouvelles entités spatiales formalisées par les anciennes puissances coloniales.
Mais, très vite, le désenchantement prît ses quartiers dans le cours de ses nouvelles nations.
Les espérances qui accompagnèrent les indépendances s’étiolaient au fil des instabilités politiques faites de coups d’Etat, de malversations financières, d’arrestations arbitraires, d’exécutions arbitraires d’opposants avérés ou pas…et de gestion clanique/ethnique des Etats.

Le progrès économique, social, politique et culturel tant attendu se transforma en océan de misère, de maladies, de sous-alimentation, …de sous-éducation, et de dictature.
Face à cette situation pour le moins inédite, car contraire aux us et coutumes kamits, la réalité emmenait à se convaincre que des Kamits œuvraient dorénavant au déclin de la vie de leurs propres compatriotes.
Des Kamits s’employaient dans des alliances avec des Etats étrangers à Tikama, à privilégier les intérêts de ceux-ci, au détriment des peuples placés sous leur gouvernance.

Poussés par les divisions introduites par la règle de la discorde de l’ancien colonisateur, des Kamits se sont mis à gérer par un mimétisme bancal et négatif du modèle colonial, les nouveaux Etats Kamits.
Les injustices alors induites ont progressivement provoqué un repli sur les identités ethniques. Il s’en est suivi un rejet de l’identité nationale ou tout au moins, le rejet du projet sociétal porté par ces nouveaux Etats, lequel n’assurait plus l’égalité de tous à l’accès et à la jouissance des richesses nationales. L’émergence d’une conscience nationale se brisait sur l’écueil de tous les travers gestionnaires de tous ces Etats. Autant dire, la naissance de cette conscience nationale fut vouée à l’échec en raison d’une part, des astreintes édictées par les puissances coloniales dont le pacte colonial. Et, d’autre part, le refus des Kamits à faire un bilan de la colonisation au sortir de celle-ci.
Toujours est-il que, les Dirigeants Kamits, cinquante ans après les indépendances, témoignent par leurs choix sociétaux, leur volonté de ne faire que des Etats Kamits, des remorques à la solde des puissances extérieures à Tikama : étatiques, économiques, spirituelles, financières, culturelles, politiques, sociales.

Dans ces conditions, la confiscation du pouvoir par un groupe ethnique suscite un nouvel élan :
La sécession comme voie ultime d’accès à l’épanouissement.

Selon, Bu Muntu, l’objectif de la Vie est qu’elle se perpétue. La gestion sociétale est vouée à produire la Vie. Et, donc, les dirigeants des Etats doivent être animés et s’inspirer du BU MUNTU. Dès qu’une gestion sociétale ne poursuit plus l’objectif de faire triompher la vie, il est de la responsabilité des hommes et femmes de rétablir cette noble mission. BU MUNTU est FORCE, PUISSANCE DE VIE.
BU MUNTU n’est point passif, mais DYNAMISME.
Les Etats Kamits nés de la volonté coloniale et consolider par les dirigeants Kamits n’étant que des matrices de mort, ne sont d’aucune façon porteurs des espérances (spirituelles, politiques, économiques, culturelles et sociales) du Monde Mu-Kama.
Aussi, ces Etats doivent être abolis et le Monde Mu-Kama appelé à se réorganiser pour créer des nouvelles entités étatiques, véritables creusets producteurs de Vie selon la lettre de route Bu Muntu que reçurent dès l’origine nos Ancêtres.
C’est ainsi, que toute sécession intégrant cet objectif est DIVINEMENT RECEVABLE.

Ces futurs ensembles en se faisant guider par BU MUNTU s’uniront ultérieurement pour parachever l’œuvre ultime d’unification du Monde Mu-Kama.