Par
Tchibouela Makosso
K2 : Au vu des tragédies qui frappent le
Monde, la religion tient décidément la cordée de l’actualité ! Qu’en
dis-tu ?
K1 : Au-delà du drame humain quel qu’il
soit d’ailleurs et face auquel, aucun humain ne doit rester indifférent, il
faut par ailleurs comme dans tout événement, en rechercher les causes.
Il y a le
temps de l’émotion. Et, il y a aussi celui de la réflexion où l’on prend avec
courage et détermination, le temps de se poser pour comprendre. Ce travail de
dépassement du Soi est nécessaire pour mieux-vivre l’après drame ou pour s’en
prémunir.
Placé sur ce
terrain de la distanciation, il est malheureusement incontestable, et nous
avons déjà eu l’occasion de le dire à maintes reprises, que les religions
impliquées dans les drames qui font la une de l’actualité mondiale sont des
religions de l’épée, de la loi du talion et donc du sang. Avec un tel bagage,
le cours de l’humanité ne peut que s’inscrire sur le tableau de la précarité
incessante…
K2 : Comment en sortir ?
K1 : Constatons encore, que l’humanité subit le
résultat de ses propres choix et donc de l’usage de son Libre-arbitre: si
l’on fait le choix de la vie, la vie appelle la vie. Et, si l’on fait le choix
de l’épée, l’épée appelle l’épée. Autrement dit, si vous optez pour la loi du
talion, vous vivrez sous son autorité !...
K2 : …Ainsi donc, sans vouloir
t’interrompre, puisque c’est une question de choix, l’utilisation de notre
capacité du Libre-arbitre, dispose-t-on d’autres choix ?
K1 : Bien sûr ! On a toujours le choix :
Des vrais aux faux, des relatifs aux absolus. Mais, si nous sommes portés par la Vie et par l’esprit de la vérité/équité/justice,
alors nous tendrons vers les choix assis sur les réalités ultimes. Les réalités
ultimes sont porteuses en soi d’une expression dictatoriale inviolable.
K2 : Mais, n’est-ce pas à cause de cette dictature
en soi des réalités ultimes qui a emmené certaines communautés à vouloir s’en
affranchir via des réalités relatives ?
K1 : Oui. Sauf que, les réalités relatives peuvent
s’élever sur des fondations mensongères. C’est là où réside la source de la
problématique à laquelle nous sommes confrontés. Autrement dit, l’Humanité vit
les conséquences des choix mensongers qui se sont imposés à elle comme étant
des choix ultimes. Car, n’oublions pas, que l’Être humain reste attaché et
prédisposé à faire triompher les réalités ultimes…
K2 : Si, ces réalités relatives mensongères se sont
imposées, elles ont donc passé sous silence les réalités ultimes dont elles se
sont empressées de s’y substituer, n’est-ce pas ?
K1 : Absolument. Comme je l’ai dit,
l’humain est sensible à la réalité ultime à son caractère absolu. Cette
dictature qui lui est associée y est alors vue comme une assurance, un pilier.
Et, l’humain a besoin de constance pour asseoir sereinement son existence. Ce
besoin de constance plonge l’Homme dans une forme de naïveté, d’innocence
susceptible d’être exploité par des esprits malveillants. Ceux qui conçurent
ces réalités relatives en furent conscients. D’où, leurs efforts d’empêcher
l’Humanité de remonter aux réalités ultimes. Mais, en réalité, ils n’ont fait
que construire un faux plafond en dessous du vrai. Ce faux plafond fut édifié
UNIQUEMENT pour ATTENTER le Monde Mu-Kama et à Tikama. Un projet sur lequel cet
espace s’est employé à le mettre en évidence pour sensibiliser le Monde Mu Kama,
contribuer à son édification et susciter en lui l’élan du retour au paradigme
intellectuel de nos Ancêtres.
K2 : Surprenant !...
K1 : Aussi surprenant que cela te
paraisse, toutes les tragédies auxquelles tu as fait allusion sans les nommer,
sont les conséquences collatérales de ce projet attentatoire au Monde Mu-Kama
et à Tikama.
