LE SURSAUT!

"L'APPEL AU MONDE KAMIT POUR UN CHANGEMENT DE PARADIGME INTELLECTUEL: REVENONS AU PARADIGME INTELLECTUEL DE NOS ANCETRES, LE SEUL, L'AUTHENTIQUE, NOTRE VERITABLE MAISON, L'UNIQUE SOURCE DE NOTRE SALUT, LA CLE DE NOTRE UNITE ET DE NOTRE EPANOUISSEMENT, LE TRAIT QUI NOUS RECONNECTE AUX TROIS DIMENSIONS DU TEMPS: LE PARADIGME INTELLECTUEL KAMIT(PIK)"

dimanche 16 août 2015

Paroles des Bassa Kama sur la Renaissance


Par Tchibouela Makosso


K2 : La chaîne de télévision RMC Découverte a consacré le soir du 15/08/15 à l’Egypte antique. Mais il est consternant d’y constater à nouveau que la logique « Nos Ancêtres étaient des Gaulois » c’est-à-dire, que ce sont des Non-Kamits qui auraient construits la civilisation antique Egyptienne continue. Qu’en dis-tu ?

K1 : Rappelons d’abord et tu fais bien de le dire que les Anciens Egyptiens sont d’origine Mu Kama c’est-à-dire, Nègre. De ce fait, au moins pour cette raison, il est de la responsabilité du Monde Mu Kama de défendre sa Mémoire. Un devoir de vigilance est donc exigé pour dissuader les colporteurs de la falsification de la Mémoire du Monde Mu Kama et de l’Humanité en général. Bien évidemment, on aurait pu espérer d’y voir en illustration des Bassa Kama par respect de la vérité historique. Malheureusement, une fois de plus à travers ces documentaires qui sont des coproductions BBC, France 2,…la Vérité historique a été travestie : On y a vu des rôles de Rois et du peuple Bassa Kama être joués par des Non-Bassa Kama.

France 2 est une chaine de Télévision publique française dont on aurait pu s’attendre l’attachement à la Vérité historique !  Hélas ! Cependant, ces documentaires datent de 2005.  
Or, depuis 2010 suite aux études génétiques sur les Momies égyptiennes, on a vu enfin l’Occident rallier le camp de la Vérité. Il reste donc à ces médias de réactualiser leurs documentaires sur l’Egypte antique pour sortir de la logique de « Nos Ancêtres étaient des Gaulois ». Et, c’est le rôle des Bassa Kama de battre le rappel. Des actions en justice ne sont plus à écarter face aux plus réfractaires.

K2 : Un autre fait que je souhaite aussi évoquer à propos de ces documentaires qui prouve à mon sens, le choix délibéré des producteurs de ces documentaires…et leur attachement à la falsification.

K1 : De quoi s’agit-il ?

K2 : Il s’agit des témoignages de Champollion le Jeune qu’il adressa à son frère pendant son séjour en Egypte. Sur ce point, j’ai relevé une omission volontaire de ces producteurs sur la fameuse 13ème lettre qui fit couler beaucoup d’encre en Europe, notamment en France et laquelle ouvrit la voie à la falsification de l’Histoire de l’Egypte antique et donc de la Mémoire du Monde Mu Kama…Cheikh Anta DIOP en fait référence dans son ouvrage « Nations Nègres et culture ».

K1 : Oui, effectivement. Champollion de ce qu’ils en ont dit dans le 2ème documentaire se rapportant au déchiffrement des Hiéroglyphes fut porté par son élan d’en savoir davantage sur les Origines de l’Humanité. Sa curiosité sur cette question fut aiguisée par la chronologie qu’en donnait la Bible depuis Adam en passant par sa descendance. Il fut donc emballé par l’idée de trouver par l’étude de la civilisation antique égyptienne des réponses qui conforteraient ou infirmeraient éventuellement le récit biblique.

Et, en ce XIXème siècle où l’esclavage et la colonisation du Monde Mu Kama par le Monde Non-Mu Kama battaient leur plein, Champollion le Jeune fut loin de se douter des surprises qui l’attendaient à TIKAMA ! Sa visite des tombes royales dans la vallée de Biban-el Molouk ou Vallée des Rois ne fut que Révélation sur Révélation !

De ce point de vue, sa 13ème  lettre est un document qui remettait complètement en cause les fondements de son époque : Les Anciens Egyptiens étaient des Nègres, les Européens faisaient piètre figure ici-bas (les derniers), …

De plus, dans ses notes personnelles qui ne furent point révélées de son vivant, la chronologie des origines de l’humanité selon la Bible était fausse. Car, au moment du déluge biblique censé avoir dévasté toute vie sur Terre, les Nègres vaquaient à leurs occupations sous le soleil à Tikama !

On comprend dès lors pourquoi les producteurs de ces documentaires ont passé sous silence la 13ème lettre de Champollion. Son contenu prenait déjà à défaut l’illustration des Anciens Egyptiens par des Non-Mu Kama !

K2 : Il en résulte donc comme je l’avais dit, que ce fut un choix délibéré des Producteurs de participer en connaissance de cause à la falsification de la Mémoire du Monde Mu Kama !

K1 : Absolument. Je te l’accorde. On ajoutera que 5 ans après que les études génétiques eurent parlées, les diffuseurs auraient dû adresser un message soit avant ou après diffusion des documentaires, informant les Téléspectateurs sur les avancées qui ont été faites dans la connaissance de l’origine raciale exacte des Anciens Egyptiens. Ils ont préféré gardé silence pour continuer à entretenir insidieusement au sein de l’opinion publique l’idée d’une origine blanche de l’antique civilisation Egyptienne ! C’est au Monde Mu Kama de dire STOP A LA FALSIFICATION !

Les Dirigeants Kamits font perdre du temps au Monde Mu Kama


Par Tchibouela Makosso

 

On pourrait presque dire, comment empêcher un peuple de s’élever vers les questions de sens de son existence et partant de celles de l’Existence au sens large. On en est là au sein du Monde Mu Kama ! Dire qu’étant l’Aîné de l’Humanité, les Ancêtres du Monde Mu Kama posèrent les jalons de l’abord de l’Existence : d’un côté, les réalités relevant de l’approche statique et de l’autre, les réalités liées à l’approche dynamique.

Dans les réalités d’approche statique s’y trouvent la dimension charnelle (cheveux crépus, peau noire) et la dimension spirituelle (vision spirituelle originelle du Monde Mu Kama). Quant aux réalités d’approche dynamique, rappelons-le, sont celles soumises aux évolutions (Sciences et Techniques, Arts, …) où les nouvelles générations apportent leurs contributions dans les pas des Ancêtres.

Ces deux approches constituent les fondements du Paradigme intellectuel du Monde Mu Kama. Rappelons-le aussi, que le Paradigme intellectuel du Monde Mu Kama sont les modèles que  nos Ancêtres ont produits pour régir nos interactions entre nous, entre nous et les Autres, entre nous et le divin et enfin entre nous et notre environnement. C’est ce paradigme et donc ces modèles et leur transmission de génération en génération qu’exige BU KAMA (le fait d’appartenir au Monde Mu Kama) au nom du triomphe de la Vie en milieu Mu Kama. Ainsi, BU KAMA c’est la Vie, L’ORDRE DE VIE.

Or, depuis 5 siècles (échelle courte), le Monde Mu Kama subi des agressions profondes, certaines sous le voile d’intentions séduisantes (Universalisme, Mondialisation, Métissage) dont les manifestations diverses montrent que sa Conscience du BU KAMA l’emmène plutôt à s’éloigner de lui-même : C’est le déni de Soi individuel et collectif.

C’est donc sous la règle du BU KAMA, que l’on réalise avec force et relief la perte de temps auquel est soumis depuis la décolonisation à nos jours, le Monde Mu Kama sous l’autorité de ses propres enfants.

En effet, les deux approches de l’existence selon notre paradigme sont étouffées par les préoccupations primaires non encore satisfaites au sein du Monde Mu Kama à savoir, se nourrir, boire, manger, se loger et se soigner. Une non satisfaction en contradiction flagrante avec les potentialités humaines du Monde Mu Kama et naturelles de Tikama.

Les Dirigeants Kamits en œuvrant point à la satisfaction de ces besoins vitaux empêchent de facto le Monde Mu Kama de se réconcilier pleinement avec BU KAMA. Autrement dit, la gestion sociétale du Monde Mu Kama par ses propres enfants génère des forces centrifuges qui éloignent le Monde Mu Kama de son centre de stabilité où réside son identité. Cette gestion sociétale rétrograde sied aux intérêts extérieurs qui vampirisent Tikama et le Monde Mu Kama. Et, elle éloigne d’autant le Monde Mu Kama et Tikama de la table actuelle des avancées scientifiques, techniques, …

mercredi 5 août 2015

Paroles des Bassa Kama sur la Renaissance


Par Tchibouela Makosso

 

K2 : Cette notion d’Ordre de Mort et d’Ordre de Vie n’échappe à aucun de nos aspects existentiels au point qu’elle constitue en soi une matière inépuisable pour éclairer, susciter l’éveil et le sursaut…

K1 : Absolument. On la retrouve en tout et partout. Lorsque nous parlons de la nécessaire et impérative Renaissance du Monde Mu Kama et donc instruisons les nôtres (et au-delà), on ne s’en éloigne guère. L’ordonnancement qui régit spirituellement, politiquement, économiquement, financièrement, socialement et culturellement depuis 5 siècles (échelle courte) le Monde Mu Kama (Tikama et diaspora) est un ordonnancement de Mort. La Renaissance ramène le Monde Mu Kama dans l’ordonnancement producteur de Vie.  Et, on peut ainsi multiplier les exemples…

K2 : Justement. On voit donc que ce prisme d’Ordre de Mort et de Vie, augmente notre acuité de lecture des réalités existentielles qui rendrait ou rend plus accessible son appropriation.

K1 : Tout-à-fait. Car, parler de Mort par exemple dans l’entendement du public peut être perçu que sous l’angle de mort physique, charnelle. Ce qui est assez restrictif. Or, la mort dont nous sous-entendons également est celle où la capacité du libre-arbitre des Êtres humains est détournée par des mécanismes de manipulation incluant le mensonge, la violence, la menace, les privations, discriminations,… et donc les empêchent d’être pleinement eux-mêmes selon leurs attaches authentiques et originelles.

Ainsi, prétendre que la Bible, le Coran,…sont des livres porteurs d’un message universaliste concernant aussi le Monde Mu Kama, c’est du mensonge. Ces livres sont des convoyeurs de mort au sein du Monde Mu Kama.

De même, le franc CFA bride le développement des Etats Mu Kama qui en dépendent et donc continue à compromettre l’épanouissement de plusieurs générations Bassa Kama. En conséquence, le CFA relève d’un ordonnancement  de Mort au sein du Monde Mu Kama.

Les accords de sécurité dits Pactes coloniaux signés entre la France et ses ex-colonies africaines au sortir de la colonisation sont des accords de Mort pour les nouveaux Etats africains qui virent le jour.

Au-delà de ces aspects généraux que l’on relève dans le cas d’espèce à la communauté Mu Kama, il y a aussi des aspects individuels que l’on peut rattacher soit à l’ordre de mort ou de vie. C’est ainsi que notre façon d’aborder notre alimentation, nos relations sociales, ... peut être identifiée comme appartenant à l’un de ces ordres.

K2 : Identifier, c’est une chose, encore faut-il ne pas en rester là, n’est-ce pas ?

K1 : Je n’en dirais pas le contraire. Car, si on parvient à reconnaître la catégorie d’Ordre à laquelle appartiennent des pans existentiels de l’échelle individuelle ou communautaire, le bon usage du libre-arbitre doit nous emmener à faire le choix du triomphe de l’Ordre de Vie. C’est ce qu’il faut encourager. Et, c’est à cela que nous œuvrons  !