LE SURSAUT!

"L'APPEL AU MONDE KAMIT POUR UN CHANGEMENT DE PARADIGME INTELLECTUEL: REVENONS AU PARADIGME INTELLECTUEL DE NOS ANCETRES, LE SEUL, L'AUTHENTIQUE, NOTRE VERITABLE MAISON, L'UNIQUE SOURCE DE NOTRE SALUT, LA CLE DE NOTRE UNITE ET DE NOTRE EPANOUISSEMENT, LE TRAIT QUI NOUS RECONNECTE AUX TROIS DIMENSIONS DU TEMPS: LE PARADIGME INTELLECTUEL KAMIT(PIK)"

lundi 25 janvier 2016

Paroles libres des Bassa Kama


K2 : D’aucuns voient d’un mauvais œil, la réaffirmation de l’autodétermination du Sud Congo. Ils considèrent qu’à l’heure du regroupement dont l’unification de l’Afrique ou panafricanisme, il est anachronique de procéder à l’émiettement de l’espace africain. Que faut-il en penser ?
K1 : Dans l’ouvrage les Paroles amplifiées/Renaissance Bassa Kama/Tchibouela Makosso/Vol. 1/pp. 28-35 (ndlr : disponible à Paris à Présence Africaine et à la Librairie Tamery), il fut démontré qu’il y a deux acceptions qui sous-tendent le concept de Panafricanisme : D’un côté, le Panafricanisme circonscrit au Monde Noir/Bassa Kama/Kamit dit Pankamitisme. Et, de l’autre, le Panafricanisme globalisant toute l’Afrique (Sub-Sahara et Maghreb) qui eut l’OUA puis de nos jours, l’U. A. (Union Africaine) comme institutions. Aussi, est-il requis d’identifier le Panafricanisme auquel il est fait mention.
Or, ces deux acceptions n’ont pas les mêmes finalités. Le Pankamitisme vise à réconcilier le Monde Mu Kama (Monde Noir) avec lui-même sur son socle d’identité originelle d’où il en a été éloigné. Un éloignement qui a rendu vulnérable et poreux le Monde Mu Kama en le soumettant aux volontés (spirituelles, politiques, économiques, culturelles et sociales) venues de toutes parts. 
Cette réconciliation s’entend par une prise de conscience du BU KAMA (c’est-à-dire, le fait d’être Noir).  Elle implique une réappropriation et perpétuation de la dimension charnelle (peau noire et cheveux crépus). Et, une réappropriation et continuité de la vision sur l’existence dite le Paradigme intellectuel du Monde Mu Kama ou Paradigme intellectuel Kamit (PIK).  Me suis-tu ?...
Le Panafricanisme au sens de l’OUA/UA est à l’opposé du Pankamitisme : il a fait le choix fatal de valider au regard du Monde Mu Kama, l’héritage issu de la colonisation (intangibilité des frontières nées de la balkanisation de l’Afrique(TIKAMA) par l’Europe, maintien du DENI DE SOI INDIVIDUEL ET COLLECTIF lequel est un paradigme intellectuel de pacotille, de régression et d’asservissement (spirituel et objectif) du Monde Mu Kama instauré par la colonisation issue de l’Orient et de l’Occident).
Le Déni de Soi individuel et collectif, maladie du Monde Mu Kama se traduit par un rejet de Soi (charnel : refus des caractères phénotypes du Noir que sont les cheveux crépus et la peau noire)  et le tourner vers l’Extérieur du Monde Mu Kama pris comme modèle (spirituel, politique, économique, financier, culturel et social).
Telles en sont les différences entre ces deux acceptions.
K2 : On voit donc que ces différences telles qu’énoncées conduisent le Monde Mu Kama vers deux sociétés complètement antagonistes : D’un côté, celle de la liberté et de l’identité retrouvée reposant sur les fondements originels du Monde Mu Kama, le PIK. Et, de l’autre, celle de l’asservissement et de la régression se mouvant sous l’impulsion du Déni de Soi. Comment se fait-il que les Etats Mu Kama à Tikama ont-ils pu agréer un tel regroupement ?
K1 : Un regroupement en plus de supposer la poursuite d’objectifs communs peut aussi requérir au préalable un socle commun. C’est ainsi, que sont nées sous d’autres cieux par exemple, l’Union Européenne (socle Judéo-Chrétien) et la Ligue Arabe (socle Musulman). L’Union Européenne par exemple, peine à accepter la Turquie simplement parce que celle-ci est assise sur le socle Musulman…C’est dire, l’importance de disposer d’un socle commun…
Les Etats Mu Kama à Tikama ne sont pas assis sur leur propre socle. Ils évoluent sur des socles extérieurs au Monde Mu Kama au travers du Paradigme intellectuel de pacotille qu’est le Déni de Soi individuel et collectif. Un paradigme intellectuel attentatoire au Monde Mu Kama. Ces socles les rendent dépendants de l’extérieur. C’est ainsi que même les institutions auxquels ils font parties (OUA/UA/BAD/BEAC/BEAO…) et qui ont vues le jour à Tikama, sont financées par l’extérieur de Tikama et ont en leur sein, des Représentants extérieurs qui y siègent et participent à la prise des décisions ! C’est COMPLETEMENT INSENSE A PLUS D’UN TITRE, quand on sait par ailleurs que les Bassa Kama ne siègent ni ne participent dans la prise des décisions dans les instances Européennes par exemple ! De plus, les Etats Mu Kama sont SUFFISAMMENT RICHES pour ne pas avoir à recourir aux financements extérieurs.
On ne peut parvenir à l’épanouissement et la liberté quand on n’est pas soi-même. Cela est valable tant pour un Individu que pour une Communauté ou un Etat.
Cette situation n’est point imputable à une absence de ressources humaines ou naturelles au sein du Monde Mu Kama ou des Etats Mu Kama, elle relève uniquement des Paradigmes intellectuels qui guident le Monde Mu Kama !
Au sortir de l’esclavage et la colonisation, le Monde Mu Kama failli à son devoir d’inventaire : Il y eut abdication face aux modèles tous azimuts issus de la colonisation !  Une abdication qui explique tous les paradoxes défiant l’entendement ici-bas et dont sont devenus Maîtres les Etats Mu Kama à TIKAMA !
Ainsi, le Panafricanisme au sens de L’OUA/UA ne sert nullement les intérêts du Monde Mu Kama à TIKAMA.
K2 : Au sortir des indépendances dans les années soixante voir même dans les années quatre-vingt, on entendit des Africains dont le discours panafricaniste prônait ce retour au Soi, n’était-ce pas aussi une forme d’expression du Pankamitisme ?
K1 : Oui. Cela est vrai pour m’en tenir qu’à la période que tu évoques. Et, il est aussi vrai que ceux qui tinrent ces propos furent systématiquement tués pour le compte de l’Occident via la complicité des Africains eux-mêmes ! Au point que d’une manière générale, l’Afrique s’est transformée ici sur Terre, en l’unique lieu où des Noirs, affament, maltraitent et tuent les leurs au nom des ordres et des intérêts du Monde Occidental et Oriental autrement dit, au nom du Monde Non-Mu Kama !
K2 : Y’a-t-il contradiction entre l’autodétermination des Peuples et Panafricanisme ?
K1 : Le Panafricanisme tel que nous l’avons vu, celui au sens de l’OUA/UA sert in fine les intérêts extérieurs au Monde Mu Kama à Tikama. Le découpage ou balkanisation de l’Afrique releva de la volonté du Monde Occidental. En accédant à l’indépendance, les nouveaux Etats Kamits furent contraints de se plier aux Pactes coloniaux imposés par les Etats colonialistes Européens.
Ces Pactes coloniaux octroient des droits à perpétuité aux Etats colonialistes Européens sur les richesses et l’accès privilégié au marché des nouveaux Etats Kamits. Ces Pactes sont définis et circonscrits sur des Territoires bien définis. Autrement dit, ces Pactes agissent tant que les Etats Kamits sont tels qu’ils naquirent selon les frontières issues de la colonisation. Tu comprends à présent, pourquoi les Etats coloniaux Européens s’employèrent à éliminer les Africains qui prônaient la remise en cause des frontières nées de la volonté coloniale. Car, en modifiant ces frontières, les effets des Pactes coloniaux seraient de facto annulés et les Africains en seraient délivrés !
Le Panafricanisme au sens de l’OUA/AU pérennise les frontières coloniales sous le couvert d’un fallacieux voile d’unité continentale voire sous-régional (CEMAC, CEDEAO, CPGL, SADEC,…) et donc pérennise de fait, les EFFETS DES PACTES COLONIAUX !
La naissance d’un nouvel Etat à Tikama fait S’ECROULER LE PACTE COLONIAL qui sévissait dans l’ancien Territoire d’où il s’érige. Ceci nous ramène à l’autodétermination du Sud Congo. Et, demain à d’autres futurs Etats à TIKAMA.
Du coup, ceux qui voient d’un mauvais œil l’autodétermination du Sud Congo sont soit des Africains ignorants des enjeux colossaux qui s’y jouent et qui sont loin de se limiter qu’au Sud Congo mais à l’Espace Mu Kama à Tikama. Ou alors, ce sont des Africains à la solde des intérêts extérieurs à Tikama.
K2 : Est-ce à dire, qu’en fin de compte seul le Pankamitisme constitue le seul socle de libération effective du Monde Mu Kama à Tikama ?
K1 : Absolument. LA PALETTE DU ROI MU KAMA, YAYA MPEWU (LE GRAND OMBRAGE ou Pharaon) NTIMA NARE (ou NARMER) NOUS L’ENSEIGNE ! Comme quoi, les leçons ne datent de nos jours, mais remontent depuis la haute antiquité. Nous ne sommes pas dans une situation nouvelle, mais face à une REALITE A LAQUELLE NOS ANCÊTRES FURENT DEJA CONFRONTES. Et, LES ETATS COLONIALISTES ET NEO-COLONIALISTES SOUS QUELQUE FORME QUE CE SOIT LE SAVENT ET L’ONT TOUJOURS SU. C’est pour cela que conformément à leur feuille de route, ils ont toujours eu à l’égard du Monde Kamit en général et à TIKAMA, une stratégie multiforme visant à leur en assurer influence et ascendance. IL N’Y A QUE LE MONDE MU KAMA DEPUIS AU MOINS 5 SIECLES QUI NE CHERCHE PLUS A COMPRENDRE DE QUELS RESSORTS RELEVAIT LA TRAJECTOIRE ANACHRONIQUE DE SA ROUTE !
AU MONDE MU KAMA DE FAIRE PREUVE DE DISCERNEMENT ET DE REVENIR SUR LES RAILS TRACES PAR SES ANCÊTRES POUR SA SURVIE !

mardi 5 janvier 2016

Paroles Libres des Bassa Kama


Par Tchibouela Makosso

 

K2 : L’initiative Préréférendaire lancée par les Ressortissants du Sud Congo en vue de l’indépendance du Sud Congo ouvre un précédent en matière de consultation de l’avis des peuples. Que faut-il en penser ?

K1 : Cette initiative se caractérise formellement par sa modernité. Elle s’appuie sur les canaux de communication actuels, s’inspire des formes d’expression populaires nouvelles (initiative populaire, pétition) et s’ouvre du coup à la Planète entière, l’Humanité connectée et réalité en soi. Ainsi, les Sud Congolais et amis du Sud Congo donc épris de justice, de paix et de fraternité humaine où qu’ils soient à travers le Monde peuvent participer librement à ce Pré-référendum. De plus, elle s’affranchit dans cette phase, de l’obligation du déroulement in-situ du processus. Car, de nombreux régimes en cause se sont souvent servis de leur implantation pour empêcher toute velléité  d’expression populaire.

De ce fait, les initiateurs du Pré-Référendum pour l’indépendance du Sud Congo ont su capitaliser les ressources de leur époque. Il est fort probable que cette démarche qui est une première sur ce genre de question, via le nouvel univers humain, l’Humanité connectée en inspirera plus d’un.

K2 : Au fond, on en arrive même à la question de la chose légale en soi. Est-ce légal d’avoir entrepris une telle entreprise ?

K1 : Toutes les Constitutions des Etats au Monde garantissent à quelques degrés que ce soit, la libre expression à leur peuple. Par ailleurs, tous les Etats membres de l’ONU ont L’OBLIGATION MORALE de respecter le droit international qui spécifie les droits des peuples et de l’Homme. Et, en matière d’autodétermination des peuples, il est requis de s’enquérir de l’avis sur la question, auprès du ou des peuples concernés. L’initiative Préréférendaire ne s’éloigne point de ce protocole. Ainsi, étant à la fois en accord avec les dispositions du droit international et celles qui garantissent la libre expression au sein des Etats, la démarche engagée est donc LEGALE.

K2 : Finalement, ce n’est point toujours un défaut d’existence des dispositions légales mais plutôt un défaut d’expression populaire ?

K1 : Absolument. Les Etats fussent-ils dictatoriaux, et il en fut déjà dit longuement sur l’aspect du libre-arbitre qui sous-tend la libre expression sont à quelque niveau que ce soit obligés de le garantir. Car, lui seul assure devant les Hommes et devant le divin, la légitimité d’un choix et de ses conséquences. Tout le jeu des Etats dictatoriaux et parfois dans d’autres, consiste ensuite par des stratagèmes recouverts d’un vernis de légalité, à canaliser, empêcher ou restreindre le recours par leur opinion publique de cette disposition pourtant garantie. C’est ainsi que dans de nombreux Etats est souvent fait recours à la disposition de ‘’Trouble à l’Ordre public’’ tant à bon escient mais parfois pour étouffer l’expression des velléités gênantes.

Ainsi, à l’opposé, dans ce genre de configuration la difficulté pour le peuple est de trouver les moyens d’exprimer ses aspirations. Tel est le casse-tête auquel ont été confrontés les peuples jusqu’à l’arrivée des nouveaux supports de communication populaire (téléphonie mobile et internet) qui ont généré par la même occasion, un nouvel univers humain, l’Humanité connectée.

K2 : Peut-on conclure que les progrès scientifique et technique participent véritablement au progrès intégral de l’Humanité ?

K1 : Il est certain que la Conscience humaine trouve et continuera à trouver au travers de la Science et de la technique, les moyens d’empêcher la ruine de l’âme humaine.