LE SURSAUT!

"L'APPEL AU MONDE KAMIT POUR UN CHANGEMENT DE PARADIGME INTELLECTUEL: REVENONS AU PARADIGME INTELLECTUEL DE NOS ANCETRES, LE SEUL, L'AUTHENTIQUE, NOTRE VERITABLE MAISON, L'UNIQUE SOURCE DE NOTRE SALUT, LA CLE DE NOTRE UNITE ET DE NOTRE EPANOUISSEMENT, LE TRAIT QUI NOUS RECONNECTE AUX TROIS DIMENSIONS DU TEMPS: LE PARADIGME INTELLECTUEL KAMIT(PIK)"

mardi 5 janvier 2016

Paroles Libres des Bassa Kama


Par Tchibouela Makosso

 

K2 : L’initiative Préréférendaire lancée par les Ressortissants du Sud Congo en vue de l’indépendance du Sud Congo ouvre un précédent en matière de consultation de l’avis des peuples. Que faut-il en penser ?

K1 : Cette initiative se caractérise formellement par sa modernité. Elle s’appuie sur les canaux de communication actuels, s’inspire des formes d’expression populaires nouvelles (initiative populaire, pétition) et s’ouvre du coup à la Planète entière, l’Humanité connectée et réalité en soi. Ainsi, les Sud Congolais et amis du Sud Congo donc épris de justice, de paix et de fraternité humaine où qu’ils soient à travers le Monde peuvent participer librement à ce Pré-référendum. De plus, elle s’affranchit dans cette phase, de l’obligation du déroulement in-situ du processus. Car, de nombreux régimes en cause se sont souvent servis de leur implantation pour empêcher toute velléité  d’expression populaire.

De ce fait, les initiateurs du Pré-Référendum pour l’indépendance du Sud Congo ont su capitaliser les ressources de leur époque. Il est fort probable que cette démarche qui est une première sur ce genre de question, via le nouvel univers humain, l’Humanité connectée en inspirera plus d’un.

K2 : Au fond, on en arrive même à la question de la chose légale en soi. Est-ce légal d’avoir entrepris une telle entreprise ?

K1 : Toutes les Constitutions des Etats au Monde garantissent à quelques degrés que ce soit, la libre expression à leur peuple. Par ailleurs, tous les Etats membres de l’ONU ont L’OBLIGATION MORALE de respecter le droit international qui spécifie les droits des peuples et de l’Homme. Et, en matière d’autodétermination des peuples, il est requis de s’enquérir de l’avis sur la question, auprès du ou des peuples concernés. L’initiative Préréférendaire ne s’éloigne point de ce protocole. Ainsi, étant à la fois en accord avec les dispositions du droit international et celles qui garantissent la libre expression au sein des Etats, la démarche engagée est donc LEGALE.

K2 : Finalement, ce n’est point toujours un défaut d’existence des dispositions légales mais plutôt un défaut d’expression populaire ?

K1 : Absolument. Les Etats fussent-ils dictatoriaux, et il en fut déjà dit longuement sur l’aspect du libre-arbitre qui sous-tend la libre expression sont à quelque niveau que ce soit obligés de le garantir. Car, lui seul assure devant les Hommes et devant le divin, la légitimité d’un choix et de ses conséquences. Tout le jeu des Etats dictatoriaux et parfois dans d’autres, consiste ensuite par des stratagèmes recouverts d’un vernis de légalité, à canaliser, empêcher ou restreindre le recours par leur opinion publique de cette disposition pourtant garantie. C’est ainsi que dans de nombreux Etats est souvent fait recours à la disposition de ‘’Trouble à l’Ordre public’’ tant à bon escient mais parfois pour étouffer l’expression des velléités gênantes.

Ainsi, à l’opposé, dans ce genre de configuration la difficulté pour le peuple est de trouver les moyens d’exprimer ses aspirations. Tel est le casse-tête auquel ont été confrontés les peuples jusqu’à l’arrivée des nouveaux supports de communication populaire (téléphonie mobile et internet) qui ont généré par la même occasion, un nouvel univers humain, l’Humanité connectée.

K2 : Peut-on conclure que les progrès scientifique et technique participent véritablement au progrès intégral de l’Humanité ?

K1 : Il est certain que la Conscience humaine trouve et continuera à trouver au travers de la Science et de la technique, les moyens d’empêcher la ruine de l’âme humaine.

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