LE SURSAUT!

"L'APPEL AU MONDE KAMIT POUR UN CHANGEMENT DE PARADIGME INTELLECTUEL: REVENONS AU PARADIGME INTELLECTUEL DE NOS ANCETRES, LE SEUL, L'AUTHENTIQUE, NOTRE VERITABLE MAISON, L'UNIQUE SOURCE DE NOTRE SALUT, LA CLE DE NOTRE UNITE ET DE NOTRE EPANOUISSEMENT, LE TRAIT QUI NOUS RECONNECTE AUX TROIS DIMENSIONS DU TEMPS: LE PARADIGME INTELLECTUEL KAMIT(PIK)"

dimanche 27 janvier 2019

Briser le franc CFA, rétablir Ukéwéré,…c’est renaître !




Par Tchibouela Makosso



Il est une limite illusoire dans laquelle se sont enfermés de nombreux Bassa Kama (Noirs) telle une prison, la réalité actuelle. Une limite qui annihile le sursaut vers l’épanouissement et la souveraineté et installe le Monde Mu Kama dans la passivité et la dépendance à l’ailleurs (Occident/Europe,…), l’extérieur de Tikama. De nos jours, le Monde Mu Kama (Noir) dans sa diversité à Tikama (Afrique) s’est retrouvé circonscrit à l’intérieur des espaces dont les frontières n’émanent point de sa volonté mais, imposées par l’extérieur (l’Occident/Europe).

L’illusion entretenue auprès et au sein du Monde Mu Kama lui fait croire que cette réalité n’est point transcendante et relève du cours normal de l’existence. Et, donc, elle est en soi, la référence et l’unité primordiale où l’on peut s’autoriser tous les déploiements ! Tout se passant comme si, le Monde Mu Kama dans sa diversité n’avait jamais eu un quelconque parcours auparavant ! C’est équivalent à croire que le Monde Mu Kama n’a jamais existé auparavant ! On baigne ainsi dans l’approche de Kant, l’Afrique anhistorique !

Dans son expression, cette réalité s’évertue à montrer au Monde Mu Kama qu’il ne s’appartient point et n’a aucune emprise sur son destin, son espace et sur les fondations de son existence. Qu’il ne peut prétendre à quoi que ce soit qui ne relève de la volonté de ceux qui tiennent entre leurs mains son sort.

La France en maîtresse illusionniste bride l’expression des droits naturels des peuples constituant de nos jours 14 Etats dits francophones, depuis la Conférence de Berlin de novembre 1884-février 1885. Une conférence qui ne fut que l’aboutissement de la dynamique enclenchée par Léopold II, roi des Belges, les 12, 13 et 14 septembre 1876 à Bruxelles en fondant l’AIA (association internationale africaine). Cette association qui se donna pour objectif de dépouiller ’’les africains de leurs droits naturels sur leurs territoires’’ !

Partant de cette illusion devenue le contenu de son existence, le Monde Mu Kama s’est placé dans un attentisme affligeant, qui défie le sens commun !

Voilà un peuple censé avoir compris ’’ce qui lui est tombé sur la tête’’ mais, s’obstine à l’accepter tel un sort !

Dans le courant de ce mois de janvier 2019, pour une fois, des dirigeants Européens en l’occurrence italiennes, ont décidé face à l’arrivée massive de vagues de migrants africains traversant la méditerranée  pour rejoindre l’Europe au péril de leur vie, d’accuser la France d’en être la cause en raison de sa politique colonialiste en Afrique.

L’Italie par ses nouveaux dirigeants, accusent la France de piller 14 Etats africains via le franc CFA qu’elle mit en place en 1945. Ce faisant, elle les empêche de se développer. Un journal allemand chiffre ce pillage à 400 milliards d’euros par an, que ces 14 Etats versent à la France au titre de la dette coloniale ! A ce tribut, s’ajoutent l’obligation des dits Etats à laisser leurs réserves d’échanges à la Banque de France et les accords qui autorisent à la France d’avoir un droit de préemption sur les ressources des dits Etats ! Ce pack colonial en raison du nombre d’Etats africains impliqués fait de la France, le pillard numéro 1 de l’Afrique ! Du vol de haut vol !

La France n’est qu’un cas auquel il faut joindre les autres Etats européens qui complotèrent contre le Monde Mu Kama en 1876 à Bruxelles et, qui se sont octroyés par le mensonge et la ruse, des droits sur le Monde Mu Kama à Tikama (Afrique).  

Or, cette dénonciation n’est point une nouveauté. De nombreux Bassa Kama n’ont pas attendu les Italiens pour dénoncer cette colonisation qui n’avait jamais fini et appeler les Africains d’y mettre fin. Loin de se limiter qu’au CFA (la monnaie/finance), c’est tout le socle par lequel s’exprime cette colonisation qu’il faut BRISER ! Elle couvre tous les champs sociétaux allant de la spiritualité au social en passant par l’économie, la politique, la culture.

En arrivant à Tikama au 18ème siècle, les explorateurs Anglais Speke et Burton lancés à la recherche de Livingstone, décidèrent de débaptiser en lac Victoria le grand lac africain du Centre de l’Afrique dont ils s’enquirent pourtant le nom véritable, Ukéwéré auprès des autochtones. Cet acte comme tant d’autres que les Européens commirent à Tikama, furent voués à symboliser le rapt et le meurtre de la Mémoire du Monde Mu Kama, la prise de contrôle du Monde Mu Kama. Telle est la portée qu’ils tentèrent de leur conférer !

Rétablir le nom Ukéwéré, c’est participer à la restauration, réhabilitation et à la Renaissance du Monde Mu Kama. C’est donc un appel à la RENAISSANCE, un ORDRE dicté par le SURSAUT DE SURVIE auquel doit OBEÏR le Monde Mu Kama !

mardi 8 janvier 2019

Paroles libres des Bassa Kama

Par Tchibouela Makosso

K2 : Le vent de la liberté, de la prise de conscience des peuples est-il là avec le témoignage du mouvement des Gilets jaunes en France, un mouvement qui a commencé ses manifestations le 17 novembre 2018 ?

K1 : Le vent de la liberté ou de la délivrance des peuples de la manipulation, de la tyrannie, de l’égarement est consubstantiel à la Vie sur Terre. La Terre  est un véhicule où la Vie y est appelée à triompher. L’Homme n’est pas sur Terre pour y subir des injustices ou d’y voir son épanouissement être compromis.

Les Peuples ont été et sont abusés par des communautés d’intérêts dont l’existence est bâtie sur un paradigme de type vampirique. Alors, elles n’ont de cesse tirer sur la corde en demandant toujours plus et encore aux autres, la majorité, à donner de son libre-arbitre, de son sang et de sa sueur. A l’obliger d’y inscrire son existence sous le sceau de la privation et de la fatalité !

Ces communautés d’intérêts via un arsenal de subterfuges visant à créer la confusion, l’éparpillement, à se dérober du discernement de la majorité ont voulu imposé des marqueurs, tels des incontournables dans tous les champs sociétaux : spiritualité, politique, finance, économie, culture et social. Comme qui dirait : les choses sont ainsi et pas autrement ! Mais, ces choses sont-elles les réalités ultimes ?!

Le projet sociétal de ce paradigme vampirique est opposé à l’essence même de la Vie associée à la respiration de la Terre.  Voilà pourquoi tôt ou tard, un tel projet est voué à se perdre ! Et, nous en sommes-là !

K2 : Nous en sommes-là, dis-tu, ce qui revient à dire que tout est appelé à se perdre un jour ?

K1 : La Terre glousse, éructe, rit, pleure, … le Sahara aujourd’hui un désert, reverdira demain. Et pourtant, cela fait partie de la respiration de la Terre. C’est la même ligne, la ligne de Vie de la Terre. La même constante, l’ultime réalité ! Il est donc vain de s’acharner à manipuler, tromper, compromettre la vie, à abuser de la crédulité des peuples. Car, tôt ou tard, le retournement arrivera !

K2 : On voit pourtant, qu’en dépit de ces réalités que tu viens de rappeler, les Nations ne portent pas forcément en odeur de sainteté ces mouvements de réveil des peuples…

K1 : Cela n’est guère surprenant. Car, le projet sociétal supporté par les Nations est à l’opposé de la respiration de la Terre, comme dit précédemment. Partant de bonnes intentions, les Etats ont mis en place des dispositifs juridiques, qui se sont avérés être au fond et à la fois, des armes de dissuasion et de répression contre le peuple…

K2 : … mais, n’est-ce pas le rôle de tout Etat que d’assurer l’Ordre par exemple ?

K1 : Il est effectivement dévolu à l’Etat de se protéger et donc de faire régner en son sein, l’Ordre. Mais, encore faut-il que le dit Ordre soit fondé sur l’Ordre primordial défini par la Maat/Bu Muntu. Un Ordre destiné à produire la Vie et pas la Mort.

Or, si un Ordre n’est point recevable du point de vue du Bu Muntu, cet Ordre est le creuset de la mort, de l’injustice et donc, son règne doit être aboli. Ainsi, le système de gestion sociétale qui lui est lié doit être aussi rejeté ! Telle est la loi divine telle qu’elle s’accorde avec la respiration de la Terre !

Il ne faut donc plus s’étonner que l’élan de liberté et de la soif de justice sociale porté par un peuple, en vienne à ébranler les fondements de l’Ordre alors en cours !

Les Tenants de l’Ordre d’alors crieraient au sacrilège, s’investiraient dans l’alarmisme pour tenter de sauver un système mis à nu, et dorénavant condamné à plus ou moins long terme à s’écrouler !  

En somme, l’Ordre produisant l’injustice sur Terre et ses instruments servant à le protéger seront fatalement balayés par les peuples.

K2 : Mais, est-il encore possible de sauver le Soldat Ordre sociétal en cours ?

K1 : L’iniquité même parée d’Ordre, ne peut continuellement à avoir comme Allié le Temps!...