LE SURSAUT!

"L'APPEL AU MONDE KAMIT POUR UN CHANGEMENT DE PARADIGME INTELLECTUEL: REVENONS AU PARADIGME INTELLECTUEL DE NOS ANCETRES, LE SEUL, L'AUTHENTIQUE, NOTRE VERITABLE MAISON, L'UNIQUE SOURCE DE NOTRE SALUT, LA CLE DE NOTRE UNITE ET DE NOTRE EPANOUISSEMENT, LE TRAIT QUI NOUS RECONNECTE AUX TROIS DIMENSIONS DU TEMPS: LE PARADIGME INTELLECTUEL KAMIT(PIK)"

samedi 7 novembre 2015

Paroles Libres des Bassa Kama


Par Tchibouela Makosso
 
K2 : Pour commencer, au vu des évènements au Congo Brazzaville, y’a-t-il encore un Chef d’Etat dans ce pays ?
K1 : Bien sûr que non. En fait, il n’y a jamais eu de Chef d’Etat légal depuis le coup de Denis SASSOU NGUESSO en 1997. Toutes les élections et consultations diverses qu’il y a conduites ont été des mascarades. Il a dirigé illégalement le Congo et s’y cramponne illégalement aussi.
K2 : Est-ce à dire, que même les engagements qu’il prit au nom du Congo sont aussi illégaux ?
K1 : Absolument. Une autorité qui n’a jamais reçu Mandat par son peuple pour le diriger et parler en son nom, est dans l’illégalité totale. Elle est illégitime. Ce qui veut dire aussi, comme on a déjà eu l’occasion de l’évoquer, que les dispositions d’une quelconque Constitution régissant cet Etat sous ladite autorité sont caduques. Autrement dit,  aucune Constitution sous son autorité ne fait droit.
Et, il est important d’insister sur ce point. Car, les conséquences de cet état de fait sont incommensurables et souvent ignorées par le grand nombre dont des Acteurs politiques locaux.
K2 : On peut s’étonner que mêmes des pays de longue tradition démocratique et les autres, des Investisseurs divers et organisations internationales ne le réalisent point. Comment est-ce possible ?
K1 : Il y a ceux qui savent et s’en accommodent. Car, ils partent du principe que c’est au peuple dudit Etat de revendiquer et d’affirmer ses droits inaliénables. Et, d’autres, qui misent sur l’ignorance du peuple sur les dits droits pour faire des affaires lucratives avec le régime illégitime ; un régime en quête de reconnaissance et d’appuis à défaut de les avoir obtenus en interne. A cette fin, le régime illégitime s’emploie à brader toujours plus les richesses du Pays. Ces investisseurs et Etats étrangers deviennent complices et co-responsables des malversations financières et des crimes tous azimuts commis par l’autorité illégitime. Cette co-responsabilité incombe aussi aux locaux qui eux ont laissé faire.
K2 : Doit-on comprendre que Laisser-faire est interprété comme un choix ?
K1 : Oui. C’est aussi de l’expression du Libre-arbitre. Et, nous avons eu de nombreuses occasions d’aborder cette notion du Libre-arbitre et des conséquences subtiles et objectives qu’il induit. Seules les circonstances atténuantes peuvent éviter ou réduire la co-responsabilité. Il est requis d’être vigilant sur ces notions. Aussi, faut-il à nouveau le rappeler, qu’il ne faut absolument pas se PRIVER de REAFFIRMER ou D’USER de ses droits inaliénables dès lors qu’ils sont bafoués ou menacés.  
K2 : En revenant au cas du Congo-Brazzaville, le peuple doit-il continuer sa lutte contre la volonté de Denis SASSOU NGUESSO de s’agripper à la tête du Congo ?
K1 : C’est SON DROIT INALIENABLE tant devant un TRIBUNAL DIVIN QU’HUMAIN ! Le peuple Congolais doit le dire, le crier à la face du Monde que Denis SASSOU NGUESSO N’EST PAS LE CHEF D’ETAT DU CONGO. Les investisseurs et Etats étrangers doivent en prendre la mesure. Et, aux Congolais de s’organiser en conséquence. D’ailleurs, la requête de création de l’Etat du Sud Congo déposée le 14 avril 2014 à l’ONU, est une réponse aux atteintes des droits inaliénables du peuple du Sud Congo par le régime génocidaire, discriminant, pilleur des deniers de l’Etat, corrompu et corrupteur de Denis SASSOU NGUESSO.
K2 : Affirmer ses droits inaliénables suppose de les connaître. Y’a-t-il pas à ce sujet un déficit d’information ?
K1 : Incontestablement, il y a déficit d’information. Les Etats se gardent de vulgariser les droits inaliénables ou certains le font qu’à minima. Ce déficit d’information fait installer dans la conscience d’un grand nombre une logique de passivité qui confine au fatalisme. Un fatalisme où la peur des représailles physiques et morales supplante la volonté de réagir et va jusqu’à cautionner l’illégitime.
Ainsi, dans le cas du Congo, là où normalement la classe politique dite de l’opposition aurait dû continuer à mobiliser le peuple, on l’entend aussi jouer des notes discordantes. Certains en appellent le régime illégal à la formation d’un gouvernement d’union nationale, ce qui est insensé !
K2 : On n’a pas vu une telle attitude au Burkina Faso par exemple même après la tentative de putsch ayant visé le gouvernement de transition…
K1 : Oui. Conscients de leurs droits, les Burkinabés ont exigé et obtenu des Putschistes le rétablissement du Gouvernement de transition qui fut mis en place après le renversement d’un autre apprenti Monarque, Blaise COMPAORE.
Les Peuples à travers le Monde ne doivent sous aucun prétexte ACCEPTER D’ETRE ATTEINTS dans leurs DROITS INALIENABLES.

Aucun commentaire: