Par Tchibouela Makosso
K2 : L’initiative Préréférendaire lancée
par les Ressortissants du Sud Congo en vue de l’indépendance du Sud Congo ouvre
un précédent en matière de consultation de l’avis des peuples. Que faut-il en
penser ?
K1 : Cette initiative se caractérise formellement
par sa modernité. Elle s’appuie sur les canaux de communication actuels, s’inspire
des formes d’expression populaires nouvelles (initiative populaire, pétition)
et s’ouvre du coup à la Planète entière, l’Humanité connectée et réalité en soi.
Ainsi, les Sud Congolais et amis du Sud Congo donc épris de justice, de paix et
de fraternité humaine où qu’ils soient à travers le Monde peuvent participer
librement à ce Pré-référendum. De plus, elle s’affranchit dans cette phase, de l’obligation
du déroulement in-situ du processus. Car, de nombreux régimes en cause se sont
souvent servis de leur implantation pour empêcher toute velléité d’expression populaire.
De ce fait,
les initiateurs du Pré-Référendum pour l’indépendance du Sud Congo ont su
capitaliser les ressources de leur époque. Il est fort probable que cette
démarche qui est une première sur ce genre de question, via le nouvel univers
humain, l’Humanité connectée en inspirera plus d’un.
K2 : Au fond, on en arrive même à la
question de la chose légale en soi. Est-ce légal d’avoir entrepris une telle
entreprise ?
K1 : Toutes les Constitutions des Etats
au Monde garantissent à quelques degrés que ce soit, la libre expression à leur
peuple. Par ailleurs, tous les Etats membres de l’ONU ont L’OBLIGATION MORALE
de respecter le droit international qui spécifie les droits des peuples et de l’Homme.
Et, en matière d’autodétermination des peuples, il est requis de s’enquérir de
l’avis sur la question, auprès du ou des peuples concernés. L’initiative Préréférendaire
ne s’éloigne point de ce protocole. Ainsi, étant à la fois en accord avec les
dispositions du droit international et celles qui garantissent la libre
expression au sein des Etats, la démarche engagée est donc LEGALE.
K2 : Finalement, ce n’est point toujours un
défaut d’existence des dispositions légales mais plutôt un défaut d’expression
populaire ?
K1 : Absolument. Les Etats fussent-ils
dictatoriaux, et il en fut déjà dit longuement sur l’aspect du libre-arbitre qui
sous-tend la libre expression sont à quelque niveau que ce soit obligés de le
garantir. Car, lui seul assure devant les Hommes et devant le divin, la
légitimité d’un choix et de ses conséquences. Tout le jeu des Etats
dictatoriaux et parfois dans d’autres, consiste ensuite par des stratagèmes
recouverts d’un vernis de légalité, à canaliser, empêcher ou restreindre le
recours par leur opinion publique de cette disposition pourtant garantie. C’est
ainsi que dans de nombreux Etats est souvent fait recours à la disposition de ‘’Trouble
à l’Ordre public’’ tant à bon escient mais parfois pour étouffer l’expression des
velléités gênantes.
Ainsi, à l’opposé,
dans ce genre de configuration la difficulté pour le peuple est de trouver les
moyens d’exprimer ses aspirations. Tel est le casse-tête auquel ont été
confrontés les peuples jusqu’à l’arrivée des nouveaux supports de communication
populaire (téléphonie mobile et internet) qui ont généré par la même occasion,
un nouvel univers humain, l’Humanité connectée.
K2 : Peut-on conclure que les progrès scientifique
et technique participent véritablement au progrès intégral de l’Humanité ?
K1 : Il est certain que la Conscience humaine
trouve et continuera à trouver au travers de la Science et de la technique, les
moyens d’empêcher la ruine de l’âme humaine.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire