Par Tchibouela Makosso
L’application de la Maat a pour conséquence d’affermir notre
ancrage dans Bu Muntu : Plus j’applique Maat et plus je m’élève, manifeste
Bu Muntu. Alors, s’optimise aussi mon harmonie entre le plan objectif (Hommes
et environnement) et le plan subtil (divin).
Les prescriptions de la Maat ne nous incitent guère à une
quelconque sélectivité de celles-ci. Elles sont à considérer globalement.
Sinon, les dérives à celles-ci sont vite arrivées.
Considérons à titre
d’exemple, la prescription qui interdit à un homme (marié ou célibataire) de
contracter une liaison avec une femme mariée. Elle interdit donc l’infidélité
de la femme mariée. On pourrait donc penser que cette prescription donne à
l’homme marié toute latitude d’avoir des liaisons extraconjugales avec d’autres
femmes, célibataires en l’occurrence.
En fait, il n’en est rien. Car, si l’homme s’aliène dans une
liaison extraconjugale secrète sans en avoir obtenu l’assentiment de son
épouse, cet homme transgresse la Maat : Il ment. Si de plus, son épouse la découvre et qu’elle en souffre, l’homme a de nouveau failli
envers la Maat : il a causé de la
peine à son épouse.
Aussi, à Tikama, selon notre paradigme intellectuel, un
homme marié qui souhaite se lancer dans la polygamie doit obtenir au préalable l’agrément
de son épouse.
On voit donc au final,
qu’engagés dans une relation :
Il est interdit à la femme mariée de pratiquer l’adultère. Autrement
dit, il est interdit à un homme (marié ou célibataire) de vouloir entrainer une
femme mariée dans une relation extraconjugale. Cet homme transgresserait la
Maat autant que la femme mariée.
Que toute liaison extraconjugale susceptible d’être contractée par un
homme marié est soumise à l’accord explicite de son épouse. Sinon, cet homme
serait coupable de transgression de la Maat.
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