dimanche 8 mars 2015

Au sujet de la Maat/Bu Muntu


Par Tchibouela Makosso

L’application de la Maat a pour conséquence d’affermir notre ancrage dans Bu Muntu : Plus j’applique Maat et plus je m’élève, manifeste Bu Muntu. Alors, s’optimise aussi mon harmonie entre le plan objectif (Hommes et environnement) et le plan subtil (divin).

Les prescriptions de la Maat ne nous incitent guère à une quelconque sélectivité de celles-ci. Elles sont à considérer globalement. Sinon, les dérives à celles-ci sont vite arrivées. 

Considérons à titre d’exemple, la prescription qui interdit à un homme (marié ou célibataire) de contracter une liaison avec une femme mariée. Elle interdit donc l’infidélité de la femme mariée. On pourrait donc penser que cette prescription donne à l’homme marié toute latitude d’avoir des liaisons extraconjugales avec d’autres femmes, célibataires en l’occurrence.

En fait, il n’en est rien. Car, si l’homme s’aliène dans une liaison extraconjugale secrète sans en avoir obtenu l’assentiment de son épouse, cet homme transgresse la Maat : Il ment. Si de plus, son épouse la découvre et qu’elle en souffre, l’homme a de nouveau failli envers la Maat : il a causé de la peine à son épouse.

Aussi, à Tikama, selon notre paradigme intellectuel, un homme marié qui souhaite se lancer dans la polygamie doit obtenir au préalable l’agrément de son épouse.  

On voit donc au final, qu’engagés dans une relation :
Il est interdit à la femme mariée de pratiquer l’adultère. Autrement dit, il est interdit à un homme (marié ou célibataire) de vouloir entrainer une femme mariée dans une relation extraconjugale. Cet homme transgresserait la Maat autant que la femme mariée.

Que toute liaison extraconjugale susceptible d’être contractée par un homme marié est soumise à l’accord explicite de son épouse. Sinon, cet homme serait coupable de transgression de la Maat.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire