vendredi 13 juin 2014

Compte-rendu conférence de Presse/Article publié sur www.brazza-news.com

Scission du Congo : Compte rendu de la conférence de Presse sur la création de l’état Sud Congo
by Officiel Brazzanews

Conférence de Presse sur la création de l’état Sud Congo
10 Juin 2014 – Salon Hoche, Paris
Le Conseil provisoire, signataire de la déclaration de création de l’Etat Sud Congo, a tenu une conférence de presse au cours de laquelle ses porte-paroles, Robert Poaty Pangou et Modeste Boukadia ont respectivement repréciser les raisons profondes de cette décision et indiquer les conséquences politiques et juridiques qui en découlent.
Tout en rappelant principalement les faits criminels dont ont été et sont toujours victimes des personnalités et anonymes originaires des régions Sud du Congo, Robert Poaty Pangou a justifié la création de l’état Sud Congo par la nécessité de protéger des vies humaines en s’exclamant « Nous ne voulons plus nous faire tuer et nous ne nous ferons plus tuer ».
Il a ainsi rappeler les crimes politiques et massacres de masse dont ont été victimes le président Alphonse Massamba-Débat, ancien chef d’état du Congo dont la dépouille n’a jamais été retrouvée, Le cardinal Emile Biayenda, enterré vivant, le président Marien Ngouabi, ancien chef d’état du Congo, dont l’accusation d’assassinat fut portée à tord sur des congolais originaires du Sud Congo tous massacrés à la suite du slogan faussement accusateur « bakongo ba bomi Marien (Les Kongos ont tué Marien)», les 353 jeunes gens triés sur le critère de leur appartenance Sud Congo et massacrés au beach de Brazzaville (la tristement célèbre affaire des disparus du beach).
Il a conclut en précisant, en réponse à une question d’un participant sur la possibilité d’abandonner la démarche si Sassou Nguesso venait à partir du pouvoir, que la création de l’état Sud Congo allait au-delà du pouvoir détenu par la personne de Sassou Nguesso qui n’est qu’un élément du conflit de pouvoir Nord – Sud générateur de dégâts humains sur le peuple du Sud Congo depuis la guerre civile Nord – Sud de 1959.
Les principales annonces de la conférence ont été faites par Modeste Boukadia qui expliquant les conséquences politiques et juridiques de la création de l’état Sud Congo, a annoncé la saisie du Secrétariat Exécutif des Nations Unies en vue de procéder à la nomination d’un Administrateur Judiciaire du CONGO, ayant mandat des Nations Unies, et dont les missions seront de gérer les affaires courantes du Congo à titre transitoire, avec le Gouvernement Spécial Provisoire du Sud Congo. Cet Administrateur Judiciaire aura aussi pour mission de procéder à l’ouverture d’un compte séquestre des recettes du Congo jusqu’au Référendum d’Autodétermination pour la partition humaniste envisagée. Les ordres de règlement émaneront de l’Autorité Spéciale Provisoire sous contrôle de l’Administrateur Judiciaire.
Au niveau politique et institutionnel sur le Congo dans son état actuel, Modeste Boukadia a indiqué qu’ à compter du 30/04/2014, tous les congolais et toute la Communauté Internationale, doivent considérer que Monsieur SASSOU n’est plus le président de la République du Congo dit Brazzaville, que la conséquence de la requête, présentée comme diplomatique, est que désormais, ni Monsieur SASSOU, ni le Gouvernement actuel, ni le parlement n’ont plus la délégation de signature pour leur permettre d’engager l’Etat du Sud Congo. Par ces faits, tout document, tout contrat, tout projet de loi, et autres, émis par le pouvoir de l’ex-République du Congo Brazzaville, se voit de fait désormais de nul et de nul effet.


Gaston Audriac Okongo


Article tiré du site: Brazza-news.

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