Scission du Congo : Compte rendu de la conférence de
Presse sur la création de l’état Sud Congo
by Officiel Brazzanews
Conférence de Presse sur la création de l’état Sud Congo
10 Juin 2014 – Salon
Hoche, Paris
Le Conseil provisoire,
signataire de la déclaration de création de l’Etat Sud Congo, a tenu une
conférence de presse au cours de laquelle ses porte-paroles, Robert Poaty
Pangou et Modeste Boukadia ont respectivement repréciser les raisons profondes
de cette décision et indiquer les conséquences politiques et juridiques qui en
découlent.
Tout en rappelant
principalement les faits criminels dont ont été et sont toujours victimes des
personnalités et anonymes originaires des régions Sud du Congo, Robert Poaty
Pangou a justifié la création de l’état Sud Congo par la nécessité de protéger
des vies humaines en s’exclamant « Nous ne voulons plus
nous faire tuer et nous ne nous ferons plus tuer ».
Il a ainsi rappeler
les crimes politiques et massacres de masse dont ont été victimes le président
Alphonse Massamba-Débat, ancien chef d’état du Congo dont la dépouille n’a
jamais été retrouvée, Le cardinal Emile Biayenda, enterré vivant, le président
Marien Ngouabi, ancien chef d’état du Congo, dont l’accusation d’assassinat fut
portée à tord sur des congolais originaires du Sud Congo tous massacrés à la
suite du slogan faussement accusateur « bakongo ba bomi Marien (Les Kongos ont tué Marien)», les 353
jeunes gens triés sur le critère de leur appartenance Sud Congo et massacrés au
beach de Brazzaville (la tristement célèbre affaire des disparus du beach).
Il a conclut en
précisant, en réponse à une question d’un participant sur la possibilité
d’abandonner la démarche si Sassou Nguesso venait à partir du pouvoir, que la
création de l’état Sud Congo allait au-delà du pouvoir détenu par la personne
de Sassou Nguesso qui n’est qu’un élément du conflit de pouvoir Nord – Sud
générateur de dégâts humains sur le peuple du Sud Congo depuis la guerre civile
Nord – Sud de 1959.
Les principales
annonces de la conférence ont été faites par Modeste Boukadia qui expliquant
les conséquences politiques et juridiques de la création de l’état Sud Congo, a
annoncé la saisie du Secrétariat Exécutif des Nations Unies en vue de procéder
à la nomination d’un Administrateur Judiciaire du CONGO, ayant mandat des
Nations Unies, et dont les missions seront de gérer les affaires courantes du
Congo à titre transitoire, avec le Gouvernement Spécial Provisoire du Sud
Congo. Cet Administrateur Judiciaire aura aussi pour mission de procéder à
l’ouverture d’un compte séquestre des recettes du Congo jusqu’au Référendum
d’Autodétermination pour la partition humaniste envisagée. Les ordres de
règlement émaneront de l’Autorité Spéciale Provisoire sous contrôle de
l’Administrateur Judiciaire.
Au niveau politique et
institutionnel sur le Congo dans son état actuel, Modeste Boukadia a indiqué
qu’ à compter du 30/04/2014, tous les congolais et toute la Communauté
Internationale, doivent considérer que Monsieur SASSOU n’est plus le président
de la République du Congo dit Brazzaville, que la conséquence de la requête,
présentée comme diplomatique, est que désormais, ni Monsieur SASSOU, ni le
Gouvernement actuel, ni le parlement n’ont plus la délégation de signature pour
leur permettre d’engager l’Etat du Sud Congo. Par ces faits, tout document,
tout contrat, tout projet de loi, et autres, émis par le pouvoir de
l’ex-République du Congo Brazzaville, se voit de fait désormais de nul et de
nul effet.
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